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La laveuse de mort


Kurdistan, 1986. Lorsque la frêle Frmesk vient au monde, elle n’est pas la bienvenue aux yeux de son père. Ce n’est qu’une ?lle. De plus, son crâne chauve de nourrisson porte une petite tache de cheveux blancs. Est-ce un signe d’Allah ? Est-elle bénie ou maudite ? La mère de Frmesk craint pour la vie de sa ?lle. Quand son mari menace de l’enterrer vivante, elle ne voit d’autre solution que de la con?er à ses propres parents.

Gawhar, la grand-mère maternelle de Frmesk, est laveuse de mort. Elle s’occupe du corps des femmes que personne ne réclame, ne veut toucher ni enterrer : des femmes assassinées dans le déshonneur et la honte. Son grand-père est un colonel à la retraite qui, contrairement à sa femme, ne lit pas uniquement le Coran mais possède une riche bibliothèque. Ce foyer bienveillant ne parviendra qu’un temps à protéger Frmesk des inexorables menaces physiques et psychologiques qui se resserrent sur elle, dans un pays frappé par la guerre, le génocide et la haine.

«La Laveuse de mort» est un roman violent sur la vie d’une enfant – puis d’une jeune femme – exposée à l’extrême.

octobre, 2020
11.50 x 21.70 cm
384 pages

Macha DATHI

ISBN : 978-2-330-13938-4
Prix indicatif : 23.80€



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Prix Lorientales -

Aussi engagé et courageux soit ce premier roman, c’est avant tout une fiction portée par un sens aiguisé de la narration et offrant une saisissante peinture des atmosphères, tant de sororité que de guerre. Si la réalité explorée donne à lire des situations emblématiques des violences faites aux femmes, l’auteure n’est jamais dans la démonstration, sa plume emportant le lecteur avec une belle aisance et un évident art de conter.

Geneviève Simon, ARTS LIBRE

Sara Omar, désireuse de rendre leur dignité aux femmes brisées, transforme sa rage en un magnifique hommage. Un roman d'actualité sur la sororité, véritable plaidoyer pour l'égalité et la liberté.

Kerenn Elkaïm, LIVRES HEBDO

Un premier roman puissant sur l’oppression des femmes kurdes.

Fanny Arlandis, TÉLÉRAMA.FR

La romancière a franchi toutes les lignes. Celles de l'audace et du courage.

Karen Lajon, JDD.FR

Puissant récit sur les femmes et la foi en islam.

Gérald Papy, LE VIF L'EXPRESS

À lire absolument.

Pascal Aurejac (librairie Le Rouge et le Noir), FRANCE BLEU GARD

Un récit poignant, courageux et douloureux.

Clémence Roux, MARIE FRANCE

(…) un roman aussi poignant que perturbant, qui dénonce sans compromission l’oppression des femmes au nom de la religion.

Lou Mamalet, CHEEK MAGAZINE

 Bouleversant.

Christophe Ono-dit-Biot, LE POINT

(…) infiniment courageux (…).

Muriel Steinmetz, L'HUMANITÉ DIMANCHE

(…) une critique implacable d’un système qui encourage l’oppression des femmes et les crimes d’honneur.

Hélène Coutard, SO GOOD

Sara Omar appartient désormais au clan des écrivaines rebelles qui dénoncent, souvent au péril de leur vie, les violences faites aux femmes au nom de l’islam.

Véronique Cassarin-Grand, L'OBS

(…) roman poignant et d’une intensité qui ne faiblit jamais (…).

Georgia Makhlouf, L'ORIENT LITTÉRAIRE

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