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Jack



L’amour peut-il sauver un homme de la perdition ?
Saint Louis, Missouri, post-Seconde Guerre mondiale. Jack Boughton, un Blanc fort instruit, sans ressources, vivote tant bien que mal sans pouvoir toujours se payer une chambre. Depuis qu’il a purgé une peine de deux ans pour un vol qu’il n’avait pas commis, il passe le plus clair de son temps à lire de la poésie à la bibliothèque. Jusqu’au jour où il fait la rencontre de Mlle Della Miles, professeure d’anglais noire, et fille de pasteur comme lui. Lors de rendez-vous toujours plus risqués ils s’apprivoisent, se parlent de Hamlet, de foi, de leurs pères respectifs, de l’âme, de la fin du monde.
L’évidence de leur amour, le risque terrible qu’il leur fait courir dans une ville divisée par la ségrégation, le regard que porte la famille de Della sur une telle union et les penchants destructeurs de Jack convergent pour donner à ce roman auréolé de spiritualité la tension, la beauté et la force d’un très grand livre.
Une histoire d’amour autant que de survie, qui met en jeu deux pensées, deux postures morales, deux cœurs purs, et l’un des personnages masculins les plus bouleversants et facétieux de la littérature, à la frontière entre l’ombre et la lumière.

mai, 2022
14.50 x 24.00 cm
304 pages

Simon BARIL

ISBN : 978-2-330-16723-3
Prix indicatif : 22.80€



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Ainsi préfère-t-elle le cérébral à l’émotion dans ce roman qui demande un certain investissement de la part du lecteur. Mais comme souvent en pareil cas, la traversée du texte s’en trouve d’autant plus riche.

Geneviève Simon, LA LIBRE BELGIQUE

Magnifique roman, réaliste et pensif, Jack est l’histoire mêlée d’une obstination et d’une quête de salut - un salut par la grâce et l’amour.

Nathalie Crom, TÉLÉRAMA

Il y a une telle noblesse chez Marilynne Robinson qu’il n’est jamais certain qu’elle parvienne à suggérer la turpitude.

C’est délicieux.

Claire Devarrieux, LIBÉRATION

Bien qu'il dresse le portrait d'une époque et d'un lieu, Jack aborde des thèmes universels : vaut-il mieux la quiétude de la solitude ou les tourments de l’amour ? L'admiration portée à un père est-elle une aide ou un frein ?

Virginie Bloch-Lainé, ELLE

Un final en apothéose d’une œuvre majeure.

Laëtitia Favro et Antoine Faure, LIRE MAGAZINE LITTÉRAIRE

Marilynne Robinson atteint une exceptionnelle profondeur dans l’analyse des émotions et du ressenti de Jack, on est plongé dans sa « conversation secrète », ses inextricables tergiversations, sa tranchante lucidité autant que son douloureux manque de confiance en lui. Peut-on s’enhardir à croire ou pas en cette histoire d’amour si mal engagée, sur des bases si chancelantes, sous le regard haineux des autres, dans un monde divisé où il faut se méfier de tout et d’abord de soi-même ?

Dans un récit empreint d’une spiritualité fluide et envoûtante, la romancière parvient à hisser au plus haut la loyauté, à éclairer d’indulgence les contradictions humaines et à connecter les âmes pures. Un roman touché par la grâce.

Marie Chaudey, LA VIE

Marilynne Robinson, dont c'est ici le sixième roman traduit, a déjà été récompensée par de multiples prix (dont le Pulitzer en 2005) et l'on comprend sans peine pourquoi.

Sans aucune lourdeur, avec plutôt une habileté et une élégance narrative admirables, elle choisit quasiment constamment le point de vue interne de Jack qu'ainsi, pour parler comme lui, nous ne quittons pas d’une semelle pendant près de trois cents pages.

Thierry Cecille, LE MATRICULE DES ANGES

Jack est un roman complexe, et pas simplement un énième livre sur l’amour-impossible-dans une-société-pourrie-par-la-ségrégation.

Jack est un roman sur les pères, sur le poids des pères, et sur la culpabilité. Un roman d’amour contrarié aussi, bien sûr, mais contrarié tout autant par les barrières que s’imposent les amants que par le poids d’une société répressive.

Christophe Mercier, LE FIGARO LITTÉRAIRE

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