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Des frontières et des jours



L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, au XVIIIe siècle, donnait à la frontière cette extension de sens : “Ce mot est dérivé, selon plusieurs auteurs, du latin frons ; les frontières étant, disent-ils, comme une espèce de front opposé à l’ennemi. D’autres font venir ce mot de frons, pour une autre raison ; la frontière, disent-ils, est la partie la plus extérieure & la plus avancée d’un état, comme le front l’est du visage de l’homme.”
C’est à la lumière de cette définition-là que ce livre s’autorise tous les franchissements, retours amont, périls et états d’âme. Avec la poésie pour laissez-passer, l’intime s’apparente ici à une géographie secrète.
N’appartenant à aucun genre répertorié, ni essai, ni anthologie poétique, ni récit autobiographique,
bien que tout cela à la fois, ces pages des plus alertes et des plus alertées s’attaquent tout autant aux barricades de l’être qu’aux barrières de terre ferme.

février, 2023
10.00 x 19.00 cm
80 pages


ISBN : 978-2-330-17463-7
Prix indicatif : 13.00€



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Ce livre existe également en version numérique

Responsable du Printemps des poètes depuis 2018 et par ailleurs auteure d’une dizaine d’ouvrages (son dernier en date, Des frontières et des jours chez Actes Sud), Sophie Nauleau affiche son plaisir quant au déroulé d’un rendez-vous annuel qui touche à sa fin ce week-end : "On sent que depuis le temps que nous labourons la terre, le rapport à la poésie s’inverse".

LA PROVENCE

Pour cette édition 2023, elle publie une nouvelle anthologie, Des frontières et des jours (Actes Sud).

Mohammed Aïssaoui, LE FIGARO

Sophie Nauleau, auteur entre autres de La vie cavalière, La Voie de l’écuyer, J’attends un poulain, nous ravit une fois de plus avec ce petit opuscule poétique de 80 pages sorti en février.

LE CHEVAL

Son livre, tellement par fumé de délicatesses, tellement érudit dans la simplicité des mots et des sentences, vise au cœur d’un Printemps qui doit nous ouvrir le regard. C’est tellement important. Tellement urgent en ces temps assombris par tant de mensonges. Il y est question de souvenirs, de rencontres, de dénonciations, de rappels. Y est question aussi de naufragés, de migrants, de gens en perte de repères en terre inconnue. De déracinés par défaut.

Roger Pierre Turine, ARTS LIBRE (BELGIQUE)

Des frontières et des jours [...] Un texte à la fois poétique mais aussi très intime.

Pascal Paradou, RFI – De vive(s) voix

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