Jean-Claude Vantroyen, Le Soir
« C’est une plongée fascinante dans l’univers de ces ados qui voudraient devenir des adultes, avec leurs craintes, leurs angoisses, leur détermination, leurs hésitations, leur fragilité, leurs fantasmes, leur désir de sexe, leur cruauté, le souci, en tout cas pour Eva, de leur apparence.
Hypnotisant.
Un roman tragique, drôle, impitoyable. Éblouissant. Sans aucun doute un des meilleurs livres de ce début d’année.
»
Cristina Buemi, Le Nouvelliste Suisse
« [Lize Spit] nous accompagne dans un monde rural un peu triste et ennuyeux, réussit à faire planer un certain suspense en baladant le lecteur d’une époque à une autre, le tout dans un style exceptionnel.
Une histoire légèrement dérangeante, à l’image de la photographie choisie pour illustrer la couverture du livre !
»
Bruxelles Culture
« Lize Spit épouse à la perfection les contours toxiques du drame dans ce qu’il possède de plus ordinaire, offrant une sorte de fable sur la cruauté.
»
François Xavier, Focus Vif
« Nouvelle étoile de la littérature flamande, Lize Spit signe un roman d’apprentissage percutant et implacable qui remue le fumier de l’adolescence.
Vu à travers les yeux d’une fille en pleine découverte crue et opaque de la sexualité, Débâcle trouve incontestablement sa voix, balançant entre naïveté réjouissante (l’invention des métaphores, la poésie des images, leur humour aussi) et suspense funeste (cette conclusion glaçante). Ancré dans une ruralité belge profonde hypergenrée, charriant un univers cinématographique, un premier roman choc et puissant sur le consentement et le trauma au singulier
»
Sud-Ouest
« La jeune prodige Lize Spit signe un premier roman percutant, parfois difficilement soutenable.
Le lecteur malmené partage l’impuissance d’Eva, la jeune héroïne ; et son mutisme devient le nôtre alors que nous l’observons tour à tour complice, témoin, victime et bourreau d’un jeu cruel.
L’écriture est sobre, rythmée, hyper réaliste et ponctuée de “punch lines” qui nous saisissent de justesse au détour d’un paragraphe. Précise et tranchante, sa langue exprime sans détour la violence de l’âge adolescent. La narration est méticuleuse, savamment oppressante. Le tout est dérangeant, dur sans jamais être pathétique, glauque mais brillant, à la lisière du thriller. Un choc.
»
Yannick Marcoux, Le Devoir
« Alimenté par la violence et tourmenté par les épreuves, le récit fait la part dure à l’espoir. Il reste pourtant que cette tragédie intime a une portée retentissante. Universelle. Cri désespéré, Débâcle est une rébellion contre le pouvoir discrétionnaire et doit être entendu comme la revendication d’une existence libre pour les femmes.
»
Guy Duplat, La Libre Belgique
« Un coup de tonnerre.
Le livre remarquablement construit et plein de détails et scènes “d’anthologie” alterne de chapitre en chapitre entre la relation de cet été 2002, le rappel de la mort mystérieuse de Jan et le temps présent quand Eva retourne au village avec un bloc de glace.
La force du roman est bien dans la construction du scénario implacable et dans la précision des détails, forts, souvent très crus.
»
Marie-Laure Turoche, Librairie Coiffard, Nantes, Page des libraires
« On tombe dans ce livre comme dans un puits sans fond. Un roman à la noirceur fascinante.
Débâcle est un roman sur l’adolescence comme j’en ai rarement lu : manipulation, perversion et drame familial. La découverte de la sexualité est racontée de manière très crue. Cette histoire vous captive, vous horrifie et vous hante.
»
Estelle Lenartowicz, L’Express
« Précise et tranchante, la langue de la jeune Lize Spit épouse avec force les contours toxiques de la violence et de la cruauté adolescentes. Ce qui fascine ici, c’est pourtant moins le sujet que l’étonnante faculté de l’auteure à injecter de la tension et du bizarre dans des détails glaçants.
Angoissant, sombre, étranger et familier, ce premier roman laisse un goût de délicieux malaise.
»
Sophie Creuz, L’Écho
« Un « premier roman époustouflant de maîtrise ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle sait découper une histoire, mettre en perspective et faire se répondre les scènes en ménageant un véritable suspens. En plus de savoir écrire avec une grâce et une poésie qui transfigurent le quotidien et font écho aux silences intérieurs. Le moindre détail chez elle est parlant, essentiel, nécessaire, sensible et bouleversant de retenue.
Cette écriture hyperréaliste, nimbée du réalisme magique de l’enfance, donne de la douceur au sordide dangereusement banal.
Exceptionnel, inventif, magistralement construit, quand tout y est bancal, ce roman est traduit dans un français élégant qui rend hommage, on le suppose, au style merveilleusement vivant de cette chronique tendrement macabre.
»