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Les espaces sont fragiles

Sous-titre
Carnet de Cisjordanie, Palestine 1998-2019



Parfois, W. part dans la nuit. Il sort du village, marche un moment sur la route, la quitte pour obliquer à travers la lande et s’y enfonce. Une colonie disparaît dans son dos. Il s’arrête tout au bout du plateau, qui fait comme une épaule au-dessus des abords de Jérusalem. Au loin, il voit clignoter les lumières de la ville. Campé sur ses jambes, il lâche un premier cri, étiré et sauvage. Puis d’autres. Des hurlements.

De Palestine, de Cisjordanie précisément, où elle a été tour à tour interprète pour des organisations humanitaires, professeure de français ou simple visiteuse, elle rapporte ce carnet intime, recueil de notes sur le vif et de souvenirs, écrits, réécrits et peaufinés comme des poèmes en prose.

Richard Jacquemond, LE MONDE DES LIVRES

De cette itinérance sur des terres à vif, [Stéphanie Dujols] tire aujourd’hui ce journal de bord, un ensemble de notes d’une beauté aiguë et d’un genre inclassable, où la politique affleure sous la poésie sans jamais l’abîmer.

Marianne Meunier, LA CROIX

[Stéphanie Dujols] a choisi, dans un texte d’une rare beauté, de donner à voir, à sentir, à entendre les lieux, les habitants, les arbres de cette Cisjordanie.

Sonia Dayan-Herzbrun

Dans une écriture sensible et délicate, poétique et politique, Stéphanie Dujols décrit un pays morcelé aux espaces fragiles avec une attention portée aux détails quotidiens, aux petits gestes et aux non-dits.

Nadia Aissaoui, L'ORIENT-LE JOUR

Dans une langue précise qui n’ignore pas la beauté des paysages, [Stéphanie Dujols] redessine la géographie d’un quotidien troué de drames cruels et absurdes.

Fadwa Miadi, LE COURRIER DE L'ATLAS