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Un soupçon de liberté


La Nouvelle-Orléans, 1944. Evelyn, une fille créole de bonne famille, ambitionne de devenir infirmière. Quand elle rencontre Renard, un étudiant noir issu des quartiers défavorisés, elle est convaincue que son père, premier médecin de couleur de Louisiane, va l’adorer. Mais celui-ci ne voit pas cette relation d’un bon œil. Evelyn doit alors choisir entre les siens, ses privilèges et l’homme qu’elle aime.

1986, dans l’Amérique de Reagan frappée par la crise économique, Jackie élève seule son bébé, T. C. Quand son mari, guéri de son addiction au crack, refait surface peu avant le premier anniversaire de leur enfant, Jackie décide de lui laisser une chance. Peu à peu, la famille reprend une vie normale. Mais pour combien de temps ?

2010, dans la Louisiane de l’après- Katrina, T. C. sort de prison. Le jeune dealer s’apprête à devenir papa et entend bien se ranger. Lorsqu’on lui propose un dernier coup, la tentation est trop forte. Et les risques de se faire prendre sont infimes…

Sur près de soixante-dix ans et trois générations, Margaret Wilkerson Sexton retrace la saga d’une famille noire de La Nouvelle-Orléans, ville symbole de la fracture sociale et raciale américaine, dans un premier roman poignant et puissant.

septembre, 2020
11.50 x 21.70 cm
336 pages

Laure MISTRAL

ISBN : 978-2-330-13677-2
Prix indicatif : 22.50€



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Margaret Wilkerson Sexton décortique les conséquences de 70 ans de politiques racistes et de la masculinité toxique sur les femmes noires et sur les cellules familiales. Un soupçon de liberté montre les efforts de ces femmes pour faire famille malgré les obstacles qui se dressent sur leur chemin au fil des décennies: la ségrégation, la drogue dans les années 80 et l’ouragan Katrina dans les années 2000. Un roman fort et passionnant. 

Pauline Le Gall, CHEEK.FR

L’autrice pose ici un témoignage sous forme de photo de famille, la marque des vies qui ne font pas de cadeaux mais où les liens du sang sont plus forts que tout, malgré une fatalité qui veut qu’être noir signifie qu’il faut en payer le prix. Un premier roman lourd de sens qui mérite qu’on s’y attarde.

Alice Martinot Lagarde, TOUTE LA CULTURE

Ce premier roman a figuré parmi la prestigieuse liste des « cent livres notables » du New York Times, et à juste titre. Margaret Wilkerson Sexton, à travers ces histoires morcelées et ces destins vulnérables, dessine un monde de tragique précarité.

Clémence Bouloque, TRANSFUGE

Ce roman familial et social plaira tout particulièrement aux férus de littérature américaine, ceux qui aiment voir une famille étasunienne se déployer sur plusieurs générations, le tout dans un cadre particulièrement intéressant, celui du melting pot de New Orleans. C’est passionnant.

CAFÉ POWELL

Margaret Wilkerson Sexton ne se distingue pas par l’originalité de son sujet – la possibilité pour les hommes noirs américains de construire un avenir meilleur pour leurs enfants. Mais le fait de poser cette question à partir de La Nouvelle-Orléans s’avère un choix subtil qui dessine une sorte de toile d'araignée où tous les personnages se trouvent peu à peu piégés, privés de leurs rêves de bonheur.

Gladys Marivat, LE MONDE DES LIVRES

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