Lettres hongroises
Janvier 2015 / 11,5 x 21,7 / 320 pages
traduit du hongrois par : Charles ZAREMBA, Natalia ZAREMBA-HUZSVAIISBN 978-2-330-03896-0
prix indicatif : 22, 80€
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L'Ultime Auberge
Imre KERTÉSZ
Imre Kertész transforme ici le “duel” entre sa maladie de Parkinson et l’écriture d’un nouveau roman en une oeuvre autofictionnelle sublime et poignante. Le Prix Nobel de littérature témoigne ainsi jusqu’au bout du combat de l’individu pour sa dignité dans des circonstances extrêmes.
Corina Ciocarlie, Le Jeudi
« Un livre essentiel. »
Ariane Singer, Transfuge
« Bouleversant. Plongée fascinante dans une œuvre en train de se faire. »
Florence Noiville , Le Monde des livres
« Intensément poignant, alliant l'intelligence à la subtilité et la férocité au mystère. Dangereux et formidablement salvateur. Car comme toujours chez Kertész, ce sont les forces vitales qui l'emportent- et nous emportent… Elles nous guident jusqu'au milieu de cette grotte intérieure où l'homme semble s'être réfugié, profondément lové en lui-même loin des agressions, de l'insignifiance et du jardin de la trivialité. »
Sabine Audrerie, La croix
« Le titre saisissant de cet ouvrage âpre et tendu révèle la recherche qui le sous-tend : quelle est cette auberge où l'écrivain pourrait enfin espérer se reposer? L'Ultime Auberge est marqué par un esprit atrabilaire et une critique du pays natal qui rapprochent Kertész d'un Thomas Bernhard, mais il est aussi nourri par la colère inextinguible de l'auteur : face à ce que les hommes, au sens large, politique, religieux, humain, ont fait de l'Europe. L'esprit de résistance irrigue l'œuvre entière de Kertész, dont la vie est faite de combats : contre les tyrannies et les idéologies délétères, contre la maladie, contre la dépression, contre la tentation du suicide. Combat contre Dieu […] Combat contre lui-même surtout, épouvanté par la crainte de ne pas parvenir à achever son œuvre. »
Victor Pouchet, Le Magazine littéraire
« Texte éprouvant et magnifique Kertész interroge la possibilité, morale et romanesque, d'une vie passée "dans le bourbier de fautes qu'il n'avait pas commises". Il reformule ainsi la question de la culpabilité de l'écriture et de la vie après Auschwitz qui traverse son œuvre. "En plaçant son livre à l'intersection de la pénitence et de la confession, il interroge avec force le mystérieux problème de l'innocence. »
Philippe Chevilley, Les Echos
« Chaque mot de L'Ultime Auberge est un souffle gagné sur la mort. »
Bruno Corty, Le Figaro Littéraire
« C'est un combat héroïque, sublime, qu'il livre. Sous nos yeux, un artiste se débat avec ses drames intimes. Avec l'écriture qui est toute sa vie. Avec Auschwitz qui est au cœur de son œuvre, qui est toute son œuvre. »