André Clavel, Le Temps
« (…) c’est la plus improbable des rencontres que raconte alors Marilynne Robinson. Pas seulement une rencontre : une histoire d’amour entre deux êtres mal assortis, que tout sépare. Sauf la grâce qui les habite tous les deux. »
« Dans des pages magnifiques de simplicité et de profondeur, Marilynne Robinson montre comment, au fil d’un dialogue intinterrompu, Lila et John Ames vont peu à peu cheminer l’un vers l’autre, unis par la même quête intérieure, par les mêmes interrogations existentielles.
»
Marion Rudlove, Biba
« Un roman subtil sur la beauté d’une rencontre.
»
Baptiste Liger, Lire
« Dès l’ouverture de Lila —véritable morceau de bravoure littéraire —, le ton est donné : c’est un récit de survie et d’apprentissage, quelque peu retors, qui va se dessiner — avant de basculer.
Une quête mystique et métaphysique ? Assurément, mais aussi une grande histoire d’amour.
Il y a quelque chose de profondément envoûtant dans l’écriture litanique et si pure de Marilynne Robinson, dont les descriptions majestueuses rappellent les plus beaux plans du cinéma de John Ford.
En développant aujourd’hui l’histoire entre John Ames et Lila, elle signe étrangement son roman le plus sentimental même si, évidemment, cette fiction n’a pas grand rapport avec une romance à l’eau de rose.
Un style sobre, sophistiqué et magnifiquement imagé.
L’une des forces du splendide Lila tient justement dans sa capacité à insister sur les temps morts qui se révèlent essentiels, à montrer que les chronologies se chevauchent dans un même mouvement, que les absents ne le sont jamais totalement et que la volonté des hommes dépasse leurs choix individuels.
Il y a quelque chose de biblique dans la picturalité de Lila, décrivant l’amour (au sens mystique) entre le pasteur et sa cadette, deux âmes solitaires qui tentent de s’apprivoiser. Comme, bien avant eux, Adam et Eve.
»
Florent Georgesco, France culture, La dispute
« C’est une sorte de danse sur un fil de ses deux personnages. L’un et l’autre sont persuadés que tout peut s’arrêter du jour au lendemain et c’est ça qui est d’une très grande puissance. »
C’est l’histoire d’une conversion.
Il y a une sorte de grâce.
»
Damien Aubel, Transfuge
« Son ambition romanesque, pourtant impressionnante, se feutre de discrétion, se module avec la douceur chuchotée et rigoureuse de la confession. Elle dit des blessures si béantes qu’elles exigent la délicatesse de touche du médecin au milieu de ses lits d’hôpital, du prêtre au chevet d’une âme meurtrie.
Lila sonde l’alpha et l’omega de l’angoisse humaine, celle nous escortant du berceau au tombeau, revêtant les visages existentiel, métaphysique, affectif ou social d’une unique hantise : l’abandon.
Mais pas de misérabilisme chez Marilynne, pas de déploration chez Robinson. L’abandon s’entrelace toujours avec l’accueil, l’exclusion avec l’inclusion.
Ange, démon, la métaphore religieuse n’est jamais déplacée s’agissant de Marilynne Robinson, dont tous les romans sont empreints d’une réflexion sur la grâce.
»
Catherine Portevin, Philosophie Magazine
« Exister, pour Lila avec son absolue solitude, est une énigme, dont, peut-être, le vieil homme de Dieu a la clé.
C’est du point de vue de Lila, avec ses pauvres mots et ses souvenirs épars, que la romancière raconte l’histoire d’une rédemption mutuelle, dans un dialogue plein de silences, entre l’homme de foi et l’enfant sauvage.
Il ne s’agit pas d’une conversion religieuse ou du récit édifiant d’un sauvetage mais de l’histoire d’une vie qui devient existence.
»
Laëtitia Favro, Journal du Dimanche
« Sans jamais verser dans la parabole, c’est avec une très grande délicatesse que Marilynne Robinson nous familiarise avec son héroïne farouche, qui doit finalement son salut à l’amour d’un homme, l’amour de Dieu et de son prochain.
Dans la lignée des Raisins de la colère de John Steinbeck et de La Nuit du chasseur de Charles Laughton, Lila rend hommage au Midwest et à son mode de vie, à l’exode constitutif de l’histoire américaine.
»
Daniel Martin, La Dispute, France culture
« Marilynne Robinson, c’est la romancière idéale.
C’est du très très grand roman.
Il est arrivé en librairie mercredi, qu’on se précipite.
Traduction absolument remarquable.
»
Daniel Martin, La Montagne
« Le roman est ainsi bâti dans cet entre-deux qui sépare le plus trivial des jours et de hautes espérances. Une forme d’élévation plus philosophie que religieuse. Pleine de réserve sur ce que les hommes, la morale ont fait de l’idée de Dieu.
»
Geneviève Simon, La Libre Belgique
« Avec une sensibilité peu commune, Marilynne Robinson (…) porte aux êtres et aux choses une attention rare, quasi de l’ordre du recueillement.
Etourdissant d’intensité dans son écriture comme dans son propos, Marilynne Robinson célèbre la grâce, seule à même de s’opposer à l’amertume, au désespoir, à la peur.
»