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L'art de porter l'imperméable


«L'Art de porter l'imperméable», ce sont treize variations tragicomiques autour de la relation amoureuse et de la filiation pour tenter de répondre à cette question « Ai-je pu rendre quelqu'un heureux?» De la naissance du sentiment amoureux à la décrépitude du couple et à sa fin annoncée, en passant par l'amour filial et le désamour de soi au travers de la recherche de sa propre (f)utilité, Sergi Pàmies s'empare de cette thématique du désespoir avec douceur, drôlerie et finesse.

«L'Art de porter l'imperméable», c'est aussi un retour sur l'enfance et l'adolescence de l'auteur au cœur d'une famille dédiée au militantisme politique, entre la Catalogne et la France, avec Jorge Semprun en figure de proue de ses célèbres parents.

Sous la plume de Sergi Pàmies, l'imperméable devient la panoplie de la révolte, « l'uniforme informel de la dissidence chic».

octobre, 2019
12.50 x 19.50 cm
128 pages

Edmond RAILLARD

ISBN : 978-2-330-12131-0
Prix indicatif : 15.00€



Où trouver ce livre ?

Sergi Pàmies écrit des histoires déprimées qu’on lit en souriant. Depuis le tournant plus autobiographique pris avec Chansons d'amour et de pluie en 2014, le je littéraire un peu pessimiste de l'écrivain catalan est plus que jamais tempéré par l’ironie. [...] De cet imperméable, totem de l’élégance masculine, si marquant dans l’histoire familiale, émane une mélancolie "pas triste mais réconfortante ". Comme l'art d’écrire de Sergi Pàmies.

Véronique Rossignol, Livres Hebdo

Ce recueil de nouvelles ressemble à un cristal. Il reflète toutes les couleurs de l’amour. [...] Taciturnes et pusillanimes, les personnages partagent un penchant pour la désespérance qui donne au livre son charme aigre-doux.

Antonella Francini, Le Monde des Livres

Treize nouvelles brèves, intenses, d’une fulgurance rare. Flèches acérées de trois à une quinzaine de pages qui visent le cœur et l’âme du lecteur, pointes empreintes d’un curare acerbe et moqueur. Pàmies y instille son humour très catalan mâtiné de non-sens, de capture du réel au pied de la lettre, d’ombres et de lumière, de vanité, un goût particulier de l’exagération, de l’emphase ainsi que d’extrême lucidité, d’autodérision.

Dominique Aussenac, Le Matricule des Anges

Sergi Pàmies est un artiste de la forme brève.

Isabelle Rüf, Le Temps (Suisse)

L’homme est moyen. C’est un bon sujet. Il a la cinquantaine, du diabète, un solide embonpoint. Il est le héros de Sergi Pàmies dans ces nouvelles où flotte une drôlerie mélancolique.

Éric Neuhoff, Le Figaro Littéraire

Sergi Pàmies sait remarquablement tirer parti du matériau autobiographique.

Élisabeth Miso, Florilettres

Un piquant recueil de nouvelles dont chacune atteint le cœur de nos vies.

Gilles Chenaille, Marie Claire

Dans L’Art de porter l’imperméable, l’écrivain catalan Sergi Pàmies se révèle plus que jamais maître de l’euphémisme et de la subtilité en littérature. Un magnifique recueil en forme d’hommage distancié aux années militantes de ses parents et à la chaleur réconfortante du souvenir.

Tageblatt (Luxembourg)

C’est touchant, bouleversant et souvent très drôle.

Christophe Daniel de la librairie La 25e Heure (Paris 15), Europe 1, "La voix est livre"

Les histoires courtes de Pàmies sont empreintes d’une mélancolie douce, légère, mais réelle, d’une nostalgie lumineuse, souriante et souvent drôle.

Bernard Roisin, Focus Vif (Belgique)

De mises en abîme en décalages, le livre s’orchestre en treize courtes nouvelles qui évoquent le lien amoureux, la déliquescence du couple, l’irréparable usure du temps, la filiation, l’héritage que laisse l’éducation. L’amour, les séparations, la mort, les relations qui changent entre parents et enfants que l’âge adulte transforme... Les souvenirs se réinterprètent, le passé se relit, distillé au filtre de la mémoire et des mots. [...] Le quotidien prend une saveur douce-amère, teintée d’un humour léger au cœur d’une écriture fluide et souple qui suit la pensée sensible du narrateur. La légèreté se moire de réflexions profondes, certaines situations flirtent avec le fantastique.

Maryvonne Colombani, Zibeline

Mêlant fiction et autobiographie, voici treize nouvelles toutes traversées par un profond sentiment de mélancolie, d’une rare et intense beauté.

Elena Paz, Que tal Paris ?