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Il y avait du poison dans l'air



Dans les rues d’une bourgade du Nord du Liban, à la fin des années 1950, un enfant solitaire observe et joue. Fils unique d’un père cordonnier et d’une mère angoissée, il accède au monde à travers ses lectures. C’est au fil de nombreux déménagements et changements que s’esquisse sa vie, empreinte d’une singulière mélancolie. Liaisons vouées à l’échec, emballements politiques éphémères, drames familiaux, découverte de textes qui se révéleront les compagnons les plus infaillibles - jusqu’à la réclusion, comme pour se prémunir du monde et
de tous ses poisons. Mais l’explosion dans le port de Beyrouth, en 2020, est un point de non- retour.
Véritable chant funèbre pour le Liban, ce roman est aussi l’itinéraire d’un personnage magnifique, dandy éclairé, saboteur dilettante, façonné par son époque mais toujours à contre-courant.

janvier, 2024
13.50 x 21.50 cm
192 pages

Stéphanie DUJOLS

ISBN : 978-2-330-18613-5
Prix indicatif : 21.80€



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Magnifique dernier roman […]. Tout dans l’écriture de Douaihy est suggéré plutôt que démontré, ou alors évoqué brièvement, comme une évidence, tout en économie et en retenue, magnifiquement rendu dans la traduction de Stéphanie Dujols.

Richard Jacquemond, LE MONDE DES LIVRES

Parmi la production littéraire, on trouve de bons romans. Et parmi les bons romans se trouvent les romans marquants, ceux qui s’impriment en nous, ceux qui reviennent comme des lumières passées sur notre présent, ceux qui nous poussent du coude en murmurant : "Je te l’avais bien dit, va, tu n’es pas le seul à vivre ça". Il y avait du poison dans l’air fait immanquablement partie de ces chefs-d'œuvre.

Georges Grange, LE JOURNAL DU DIMANCHE

Magnifique témoignage de l’art de l’immense romancier libanais qu’était Jabbour Douaihy, Il y avait du poison dans l’air mérite l’appellation de "chef-d’œuvre."

Damien Aubel, TRANSFUGE

Le dernier roman de l'écrivain libanais, décédé en 2021, raconte un destin brisé et rend hommage à la richesse culturelle d’une région pourtant ravagée par la guerre.

Lucas Sarafian, POLITIS

Le dernier roman du regretté Jabbour Douaihy sonne comme une oraison funèbre pour un pays en perpétuelle lutte pour la vie. Il signe ici un chef-d’œuvre littéraire dont la dimension universelle n’est plus à prouver.

Nadia Leila Aissoui, L'ORIENT LITTÉRAIRE

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