Aller au contenu principal

Bass Rock



Dans l’Écosse superstitieuse du XVIIIe siècle, Sarah, une jeune fille de quatorze ans traquée pour sorcellerie, est secourue par le pasteur du village. Ils prennent la fuite à travers la forêt mais sont rapidement pris en chasse.
Après avoir épousé un vétéran de la Seconde Guerre mon­diale père de deux enfants, Ruth part s’installer sur la côte écossaise, au bord de la mer du Nord. Dans sa grande demeure, face à l’îlot de Bass Rock et à ses colonies de fous de Bassan, le bonheur semble à portée de main, et pourtant… Les voyages d’affaires de son mari se font de plus en plus fréquents, et l’étrange présence qu’elle perçoit dans la maison ne fait qu’accen­tuer son malaise.
Six décennies plus tard, Viviane, une quadra londonienne un peu paumée, retourne dans la maison de vacances de son enfance. Tandis qu’elle y dresse l’inventaire des biens de son aïeule Ruth, des fragments du passé refont surface, éclairant d’un jour nouveau la légende familiale.
Sarah, Ruth, Viviane, un même destin, à travers les années : une vie circonscrite par les désirs des hommes.
Evie Wyld signe ici une saga ensorcelante, peuplée d’esprits et de fantômes, sur la masculinité toxique et la solidarité des femmes.

janvier, 2022
14.50 x 24.00 cm
336 pages

Mireille VIGNOL

ISBN : 978-2-330-16128-6
Prix indicatif : 22.50€



Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique

Avec trois portraits, elle signe un roman féministe et tisse de jolis fils sororaux entre les époques.

FRANCE DIMANCHE

Evie Wyld nous ensorcelle avec ce roman digne des contes gothiques et des plus grands romans féministes.

Marianne Kmiecik, Librairie Les Lisières, PAGE DES LIBRAIRES

Ça sent les dunes froides, le varech, le vent, la mer qui s’agite, frappe. Tout est bien ficelé, on ne se perd jamais entre les époques. Et l’écriture donne envie aussi de plonger dans les précédents textes d’Evie Wyld […]. 

VAR MATIN, NICE MATIN

Pour la finesse de ces portraits, la désillusion avec lesquels Evie Wyld regarde les rapports amoureux et fait un sort à l’autorité des hommes qu’il faudrait quitter ; pour les mouvements de conscience et d’inconscience des femmes, il faut lire Bass Rock.

Virginie Bloch-Lainé, LIBÉRATION

Une impressionnante galerie de personnages peuple ce livre porté par une écriture inventive. Dans Bass Rock, l’écrivaine explore sublimement le thème des violences commises par les hommes contre les femmes et les enfants. [...] Evie Wyld éclaire également l’intelligence, la bonté et la pulsion de vie des êtres, hommes et femmes, qui se construisent, s’entraident et invitent la lumière au cœur de cette partie de chasse que l’on appelle la vie.

Élise Lépine, LE JOURNAL DU DIMANCHE

Trois femmes et un même destin pour cette étourdissante saga.

Bass Rock emmène lectrices et lecteurs dans un texte à trois temps.

Serge Bressan, LE QUOTIDIEN

Faits d’entrelacs complexes méticuleusement stratifiés, Bass Rock, accompagne plusieurs générations de femmes solitaires et tourmentées, toutes habitées par un sentiment diffus d’inadéquation – à la maternité, au couple ou, tout simplement, à la féminité. [...] D’un récit à l’autre, l’histoire se répète, avec de subtiles variations et des échos marquants. Parfois obscur, d’une crudité incisive, Bass Rock offre une brillante relecture du roman gothique dont les élégantes périphrases sont remplacées par une véhémente dénonciation du patriarcat.

Adrienne Boutang, LE MONDE DES LIVRES

Evie Wyld signe ici un roman atmosphérique et subtil, où la violence des hommes, qu'elle soit insidieuse ou frontale, a bien du mal à disparaître avec le ressac et où la déception qu’ils provoquent laissent autant de stigmates qu’un déversement de goudron.

Mireille Vignol, FOCUS VIF

Un roman magnifique, émouvant et habilement construit : les récits se répondent les uns aux autres sur plusieurs siècles, un jeu de correspondances et de reflets (roux !) permet au lecteur de se transporter d’une époque à l’autre, les destins de ces femmes intrinsèquement liés par la violence des hommes.

Flore Delain, [BLOG] EN LISANT, EN ÉCRIVANT

D’une plume délicate, Evie Wyld nous conte ces destins croisés. Au cœur d’une Écosse intemporelle où les maisons sont peuplées de fantômes, nous voici emportés dans cet éblouissant paysage où le gris de l’océan renferme bien des secrets.

Catherine Escrive, LE PÉLERIN

Et au-delà de l’histoire des femmes d’une famille, Bass Rock évoque avec empathie et pudeur, celle de toutes les femmes victimes de la violence des hommes. Des femmes devenues fantômes, qu’il faudrait ne pas oublier. C’est sans doute pour en finir avec ce genre d’amnésie qu’Evie Wyld a écrit le livre. […] Car s’y révèlent la solidarité féminine, la sororité, la puissance de femmes qui apprennent à dire non, à prendre leur existence en main.

Fred Robert, ZIBELINE

Evie Wyld nous embarque dans une saga envoûtante qui mêle écriture poétique, humour burlesque et tragédie poignante. On est emporté par les héroïnes de la romancière anglo-australienne, à la fois fragiles et combatives, timides et effrontées, désespérées et exaltées, comme si l’impétuosité des sœurs Brontë rencontrait l’époque #MeToo.

Valérie Zerguine, FEMME ACTUELLE SENIOR

Du même auteur