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Les Abeilles d'hiver


Janvier 1944. Bombardiers anglais et américains sillonnent sans fin le ciel de l’Eifel, à la frontière de l’Allemagne et de la Belgique. Dans son jardin, Egidius Arimond, un professeur de latin et d’histoire révoqué par les nazis en raison de son épilepsie, observe un autre ballet, plus discret mais non moins têtu : celui de ses abeilles d’hiver. Quand il n’en prend pas un soin amoureux, l’apiculteur trompe dangereusement l’ennui avec des femmes du village dont les maris sont au front. D’autres nuits, il brave tous les risques et, dans des ruches spécialement aménagées, fait passer des Juifs de l’autre côté de la frontière. La rumeur de la guerre se rapproche et les orages qui se déchaînent dans son crâne redoublent à mesure que les médicaments s’épuisent. Un matin, la Gestapo vient le chercher…

Tout à la fois traité poétique d’apiculture, subtile variation sur le courage et passionnante chronique de l’arrière, «Les Abeilles d’hiver» brosse le portrait touchant d’un homme sans qualités menacé par la fureur aveugle de l’histoire.

janvier, 2021
11.50 x 21.70 cm
368 pages

Marie-Claude AUGER

ISBN : 978-2-330-14415-9
Prix indicatif : 23.50€



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Les abeilles d’hiver, qui donnent leur tire au roman de Norbert Scheuer, sont celles qui assurent la pérennité de la ruche. Leur formidable cohésion pour le salut du groupe s’oppose ici symboliquement au froid barbare imposé par le régime nazi. Riche d'analogies, ce livre est pourtant d'une limpidité souveraine (…) Et l’ambivalence du personnage, ni salaud ni héros, rappelle que même les pires catastrophes ne transforment jamais fondamentalement la nature humaine.

Pierre Deshusses, LE MONDE DES LIVRES

Rébellion quotidienne d'un homme tranquille, chronique villageoise des horreurs de la guerre, un livre émouvant au ton juste, serein comme son héros.

Bernard d’Épenoux, TÉLÉ Z

Un roman original, contemplatif, envoûtant.

Bernard Quiriny, L'OPINION

Hypnotique, le texte de l’écrivain allemand fait entrer en résonance le vrombissement des avions anglais et américains passant au-dessus de la tête de son personnage et le bourdonnement des abeilles.

Hervé Lévy, VALEURS ACTUELLES

Et l’on est pris dans cette poésie bourdonnante, cet hymne à la nature sans fioritures (…). Récit éclatant, par sa clarté et sa simplicité, où s’affrontent les abeilles pacifiques et la guerre, Les Abeilles d’hiver est une belle occasion de découvrir Norbert Scheuer, pour la première fois traduit en français.

Virginie Mailles Viard, LE MATRICULE DES ANGES

Un récit à la fois si proche et si loin de l'horreur de la guerre, d'une poésie poignante.

Isabelle Mity, HISTORIA

L’écriture en est sans apprêt, descriptive, presque entomologique, même si c’est le “héros” qui parle. Lequel préfère s’immerger dans l’émerveillement de l’infiniment petit pour échapper au tragique de la grande catastrophe.

Bernard Roisin, FOCUS VIF

Le roman de Norbert Scheuer, dans la traduction française élégante de Marie-Claude Auger, a jusqu’au bout de quoi nous surprendre.

Jean-Luc Tiesset, EN ATTENDANT NADEAU

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