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La Vie légale



Au lendemain de la Catastrophe qui a ouvert les années 2000 sur les images de deux tours en feu, la jeune Joséphine patiente devant les guichets de l’administration française. Face à elle, les soldats de Vigie Pirate et parmi eux Selim, réfugié du bon côté de la loi après avoir grandi en banlieue. Son devoir, c’est celui de l’ordre face au chaos d’une société désunie. Aux périphéries, il y a tous les autres.

Du parvis de la Préfecture à la Légion étrangère, en passant par la dalle du quartier des Orgues, où les herbes folles n’ont d’autre choix que celui de pousser de travers, se déploie une humanité aux prises avec le réel des grands débats nationaux. Pour qui l’identité fracturée, la violence, les trafics, le mensonge, la religion – voire l’amour – sont des épreuves de la vie. Pour qui la légalité reste un territoire à conquérir.

Avec une voix nouvelle, Dominique Dupart écrit un grand contre-roman national qui raconte la France du XXIe siècle en confrontant l’histoire d’un pays à ses échecs et à ses renoncements.


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janvier, 2021
14.50 x 24.00 cm
416 pages


ISBN : 978-2-330-14435-7
Prix indicatif : 23.50€



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Avec La Vie légale, Dominique Dupart écrit le roman de notre monde sauvage, celui du début du XXIe siècle. (...) Le souffle de l’explosion des tours emporte la prose démente de La Vie légale, qui écrit l’épopée de notre temps : l’époque de la geste des rois et des puissants est révolue, celle des luttes magnifiées des faibles et des obscurs est hélas obsolète, reste le chaos de notre monde moderne.

Lise Wajeman, MEDIAPART

Dominique Dupart signe une ambitieuse fresque sociale.

AFP

Dominique Dupart n’est dupe de rien. Elle met en scène le désespoir, la haine, l’injustice, la violence et les violences (policières, déjà, en 2001), le suicide, mais elle y croit, elle est fondamentalement optimiste. (…) Son roman est porteur d’une vitalité et d’un espoir fous, d’une générosité réelle, d’un vrai goût de l’expérimentation et de l’extrême. (...) Dominique Dupart cherche, tente, renouvelle, mais elle sait très bien où elle va, socialement, politiquement et formellement, du point de vue littéraire. Elle vise à donner du sens et à relier ce qui semble impossible à relier, la poésie et le béton, le je romantique et la cité mondialisée.

Cécile Dutheil de la Rochère, EN ATTENDANT NADEAU

Avec La Vie légale, Dominique Dupart signe le grand roman social que l’on n’attendait plus et qu’on ignorait même attendre. Car voilà bien longtemps que l’on n’avait pas écrit ni décrit avec une telle force la société française depuis son marasme politique et sa folie réactionnaire. Récit aussi vif que magistral sur la France des années 2000 (…) le roman brasse et embrasse tout ce qui d’ordinaire est laissé à la prose d’extrême-droite : le voile, les cités, les sans-papiers ou encore Napoléon car Dupart invente ici un contre-roman national d’ampleur.

Johan Faerber, DIACRITIK

Dominique Dupart, dans cette urgence, est d’une efficacité d’autant plus redoutable que la nécessité et la puissance d'empathie sont immédiatement perceptibles, nous évitant tout misérabilisme (...). La volonté d’en découdre fait la force de La Vie légale, bourrée d’énergie pour mobiliser la langue dans l'espoir de s’arracher et de nous arracher à un questionnement identitaire reposant si souvent sur la seule discrimination - comme si chacun ne parvenait plus à se définir que par ce qui le distinguerait de l’autre, trop souvent devenu repoussoir ou fantôme errant sur la dalle et, autant dire, chaînon perdu de notre humanité.

Bertrand Leclair, LE MONDE DES LIVRES

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