Abel Mestre, Le Monde des livres
« Une nouvelle fois, le lecteur est emporté dans les méandres du récit de Victor del Arbol, qui sait mieux que quiconque écrire la douleur et la tristesse. La Veille de presque tout, (…), est à la fois un roman noir et un roman intimiste et philosophique sur la solitude des êtres qui errent dans le monde, comme les âmes perdues dans les limbes. Alliée à un art impeccable du récit, cette maîtrise de la construction, qui confère à chacun de ses livres l’ampleur d’une fresque courant sur plusieurs générations, l’a propulsé sur le devant de la scène littéraire en moins d’une décennie, figure de proue d’une nouvelle génération d’écrivains, (…).
»
Horizons Nord pas de Calais
« Aucun personnage n'est ici secondaire et l'affliction du passé ne saurait réduire quiconque au désespoir. Chacun est convaincu que le bonheur reste à venir, ou tente pour le moins de s'inventer des raisons de vivre. C'est ainsi que, dans ce saisissant roman choral, l'auteur parvient à nimber de beauté l'abjection des actes, et de poésie la noirceur des âmes.
»
Pierre Sorgue, Le Parisien Magazine
« Victor del Arbol s'attaque de nouveau à une construction narrative ambitieuse qui jongle avec les époques (...), les lieux et les trajectoires individuelles. (…) A la noirceur des âmes, l'auteur répond avec la beauté d'une chanson de Nine Inch Nails, reprise par Johnny Cash (Hurt), un tableau de Gauguin, un poème de l'Argentin Juan Gelman, (…).
»
Christine Ferniot, Télérama
« De l'Espagne franquiste aux tortures de la dictature argentine, Victor del Arbol interroge ces hommes et ces femmes qui cherchent des raisons de vivre sans oublier les leçons du passé.
»
Nadège Rousseau, Page des libraires
« Au fil du roman, Victor Del Arbol se plaît à multiplier les voix, les temps, les lieux, en un tourbillon entêtant, fascinant. Véritable magicien de la langue, il fait naître des atmosphères, des paysages des personnages en quelques mots Et cette incroyable puissance évocatrice est mise au service de la tragédie qui se déroule sous nos yeux.
Del Arbol est un auteur tragique. Qui aime à tirer les fils de la narration jusqu’ au point de rupture. Qui aime à réunir les ingrédients du drame en un seul lieu, un seul moment Jusqu’ à ce qu’ une étincelle jaillisse et fasse tout flamber.
»
Valérie Gans, Madame Figaro
« Dans ce roman construit comme un étau, l'auteur explore l'origine de la violence dans ce qu'elle a de plus brutal et de plus brut, nous endormant d'une langue poétique pour, ensuite, nous broyer.
»
François Lestavel, Paris Match
« Le chemin de la rédemption, c'est de remonter les mensonges que l’on s’est créés, remarque l'auteur. Quand j’écris, j'essaie de comprendre ma part d'ombre en sachant que
toutes les questions n’ont pas forcément une réponse. Et que toutes les réponses ne me conviendront pas. C est un exercice d'exploration, où il s'agit de poser la bonne question, d'attendre la réponse… et de l’accepter. C'est important parce qu’elle m’apprendra qui je suis !» Ni un curé ni un flic, encore moins un moraliste. Mais un passionnant écrivain.
»
La dépêche du Midi
« Les personnages se croisent sans livrer leurs secrets, le décor est planté, ni hostile ni accueillant, et la force de Victor del Arbol est de passer ces ingrédients au shaker pour rendre incroyablement haletante cette histoire.
»
Claire Devarrieux, Libération
« Plus resserré que ses livres précédents, ce nouveau roman noir de Del Ârbol reste quand même hanté par le passé, couturé de méchantes cicatrices et dévasté d’inconsolables chagrins.
»
Sandrine Bajos, Le Parisien
« La Veille de presque tout est un roman sombre à la construction diabolique qu'on ne peut plus refermer une fois commencé. Merveilleusement écrit, son mélange d'intrigues policière et
historique nous bouleverse.
»