Aller au contenu principal

Mon coeur



Les dessins viennent de derrière ma tête, presque sous la dictée. Et le derrière ma tête, je ne le connais pas. Ce qu’on peut, c’est s’approcher au plus près de quelque chose à l’intérieur qui veut voir la lumière, se soulever d’un vieux silence. Ce quelque chose se sert de mes mains, mes yeux, mon esprit pour vivre. Je ne suis pas la commandante, c’est ça le plus excitant. Quand on aime la vie, on peut aller faire son marché dans le monde obscur. Le dessin me permet de crier sans déranger les voisins. Et après, les gens viennent se reposer dans mon cri.

avril, 2022
15.00 x 22.00 cm
256 pages


ISBN : 978-2-330-16469-0
Prix indicatif : 55.90€



Où trouver ce livre ?

Difficile de décrire son travail tant il surprend, composant avec le naïf et le tragique, variant les techniques et les sujets, faisant se croiser des figures humaines, animales et des paysages.

Isabelle Appy, LA PROVENCE

Anouk Grinberg dévoile un talent de dessinatrice. C’est un univers à l’encre de Chine, à la fois simple, léger et puissant. Il n’y a pas d’effets de pinceau, pas de bavardage.

François Heureux, Matin Première, RTBF

Autodidacte inspirée, elle écrit, en toute humilité : « C’est du dessin, de la patouille, pas de la psychanalyse. »

Muriel Steinmetz, L'HUMANITÉ

De grands animaux s’y promènent, aux côtés de silhouettes enfantines, dans des nuits angoissantes ou des saynètes joyeuses. Proches de l’art brut, elles saisissent par leur puissance muette, leur inventivité formelle et la délicatesse de leurs textures, saluées ici par des auteurs prestigieux.

Sabine Gignouk, LA CROIX

Un œil joyeux, un œil tragique, celle qui ne sera jamais une grande personne promène son regard sur le monde. Une monographie Mon cœur accompagne cette exposition où Sarah Moon, Robert Delpire, Ernest Pignon Ernest, entre autres, ont écrit sur ses dessins. « Parfois je parle et on me voit, parfois je me tais et c'est moi qui vois ». À notre tour d'aller voir et admirer ses dessins. Gais et tristes à la fois, ils gardent une part secrète.

Laetitia Cénac, MADAME FIGARO

Un merveilleux ouvrage [qui] nous entraîne au cœur d’une clairvoyance rare, impitoyable et subtile à la fois. Évoqués à l’aide de quelques traits et beaucoup d’ombres, voici des mufles effrayants et des figures aériennes. Voici nous, tétanisés par la violence de l’existence mais heureux de réussir nos évasions ; bondissants et tendres, éperdument reconnaissants d’être en vie.

Françoise Monnin, ARTENSION

Elle est passeur d’émotions, de tendresses, d’amours, et ses dessins sont chroniques du visible comme de l’invisible. Les dessins viennent de derrière ma tête, presque sous la dictée, glisse-t-elle, modeste. Et Tzvetan Todorov écrit, dans le merveilleux livre consacré à l’œuvre d’Anouk Grinberg et édité par les éditions Actes Sud (intitulé Mon cœur), « Ses créatures témoignent avant tout de l’empathie de l’auteur avec le reste de la Création, de son acquiescement, de son amour du monde, condition incontournable de son art ».

Ludovic Duhamel, MIROIR DE L'ART

Mon cœur : on ne pouvait pas imaginer un plus beau titre à cette monographie. Tout y est dit. D'Anouk Grinberg. D’elle, vivante. Comédienne, dessinant, écrivant. Ce qu'on ressent d'elle à l'écran, on le ressent là, sur le papier. À l'évidence une présence, animale, très forte, magnétique. Elle dessine et elle joue comme elle vit. 

Amélie Adamo , L’ŒIL

Coup de cœur absolu ! C’est somptueux ! 

Guillemette Odicino, FRANCE INTER - Grand bien vous fasse

Actrice et peintre, elle jouait la fille de l’air pour se redécouvrir. La voir fortifiée de bonheur dans L’innocent ou bluffante en pastels dans le recueil Mon cœur.

Cécile Lecoultre, 24 HEURES

Les pastels la sauvent. Elle a toujours dessiné mais sa rencontre avec le commissaire d’exposition Louis Deledicq lui ouvre le « chemin de la liberté ». « Grâce à lui, ma volonté de peindre est devenue fondamentale. Et j’ai découvert ce petit peuple que je porte en moi et que j’ai appris à accueillir » : une population magnifique d’animaux extraordinaires, de figures enfantines, d’arbres rêveurs, d’éclats de songes plus ou moins sombres qui a formé, en une dizaine d’années, une œuvre d’art brut respectée, régulièrement exposée.

Guillemette Odicino, TÉLÉRAMA

Du même auteur