Le Groupe des six

Avec un détachement plaisant, l’auteur décrit parfaitement l’influence presque burlesque de l’écrivain Jean Cocteau. (...) L’ouvrage se lit presque comme un roman policier dans lequel Claude Debussy et Richard Wagner seraient les ennemis et Maurice Ravel, celui par qui le drame arrive. Il faut saluer le style à la fois précis et divertissant de Pierre Brévignon. Son plus grand talent est de partager une érudition remarquable comme si de rien n’était.

En réalité, et c'est le but de ce petit livre, c'est l'occasion de s'immerger dans la paix revenue et, pour certains, les années débridées.

Précieux instrument de culture, l’ouvrage foisonnant invite à la recherche.

Ce n’est pas le premier ouvrage sur ce que, par facilité, on a appelé Le Groupe des Six, mais c’est assurément le plus savoureux.

L’essai de Pierre Brévignon, puisant aux meilleurs sources sur le ton de la conversation, se concentre sur la genèse, l’épanouissement et la dissolution esthétique du Groupe des Six.

Quel remède, vif et bien contemporain, contre la morosité !

Captivant et plein d’esprit, à l’image du sujet traité.

Savoureux.

La lecture du Groupe des six vaut le détour.

Même si le livre bien mené de Pierre Brévignon, publié à l’occasion du centenaire de la création du groupe, s’adresse par priorité aux mélomanes et aux musiciens, il s’interroge utilement sur la vie culturelle et ses ressorts, avec le cas d’école du groupe des Six.

La narration est vivante, alerte. Cet ouvrage, le plus riche, le mieux documenté, sans jamais tomber dans une érudition ostentatoire, se lit comme un roman vrai, captivant. (...) Une nouvelle référence, destinée à faire date.

Un livre passionnant.

Le récit limpide [de Pierre Brévignon] retrace admirablement les tenants et les aboutissants [de l’histoire des Six], offrant même en appendice le luxe de réunir trois articles critiques essentiels dans la réception du groupe. Bibliographie et discographie, index des personnes et des œuvres : il y a même tout le confort d’un ouvrage universitaire sérieux.

La plume alerte de Pierre Brévignon nous introduit dans les salons parisiens où nous assistons à la rencontre Satie-Cocteau dans l’atelier de la rue Huyghens puis au Gaya, où se presse le Tout-Paris artistique branché, dans le théâtre du Châtelet où Parade fait scandale, dans la Comédie des Champs-Élysées lors de la première tonitruante du Bœuf sur le toit, puis lors de la représentation des Mariés de la tour Eiffel…Au fil des pages nous croisons aussi Picasso, Apollinaire, Gide, Misia Sert, Radiguet, et même Ravel. Pierre Brévignon nous offre, dans un style qui ne manque ni de sel ni de peps, un récit vivant, un bain dans l’effervescente vie artistique de l’entre-deux-guerres, une photographie cinématographique d’un mouvement d’une époque. (...) Un livre brillant, à lire d’un trait, l’un des meilleurs parus cette année.

Comment ne pas songer au Minuit à Paris de Woody Allen (...). Pierre Brévignon équilibre astucieusement la dimension artistique de cette époque et les rapports déjà modernes entre les artistes et leurs réseaux.

On se délecte sous la plume alerte de Pierre Brévignon qui nous plonge au coeur de ce bouillonnement d’enthousiasme que furent ces années folles artistiques et musicales, une époque emportée par un vent d’enthousiasme qui nous semble désormais si lointain.

Cette Histoire des années folles est le meilleur livre qui ait été consacré à l’un des épisodes les plus réjouissants, quoique éphémère, de la modernité musicale. Ainsi qu’un portrait sur-mesure de Jean Cocteau en fumiste de génie.

Un ouvrage qui se lit d'une traite, et formera un contrepoint idéal à la visite de l'exposition "Les musiques de Picasso" à la Philarmonie de Paris.

Un récit vif, coloré et pétillant de ce rêve "cocteaulien" devenu réalité.

Ce livre explore leur histoire et leur univers dans un style agréable et vif et l'auteur dresse ici le portrait d'un groupe mais aussi d'une époque en pleine ébullition.