Sous-titre
Déchaîner la peinture

Né en 1977, Adrian Ghenie vit et travaille à Berlin et est un des artistes les plus cotés du moment sur le marché de l'art. Depuis une dizaine d’années, sa peinture se déploie à travers un extraordinaire déchaînement chromatique qui, entre figuration et abstraction, invente des formes nouvelles – inspirées par Francis Bacon ou Gerhard Richter – en les déplaçant sur le terrain de l’histoire et du destin de l’espèce humaine en proie aux mutations génétiques.
Cette enquête passionnée écrite par Yannick Haenel s’attache à décrire le processus d’une oeuvre à travers l’analyse des figures qui irradient ses tableaux.
Est-il encore possible de faire de la peinture dans une époque qui se noie dans la saturation des flux d’images ? Est-il encore possible de peindre des visages après un siècle dep
mars, 2020
19.60 x 25.50 cm
224 pages
Coédition Harry Jancovici éditeur Indépendant
ISBN : 978-2-330-12752-7
Prix indicatif : 37.00€
Où trouver ce livre ?
Un essai inspiré et fiévreux sur Adrian Ghenie, peintre dont le corps-à-corps avec les traumas de l’histoire révèle l’apocalypse de notre temps.
Yannick Haenel, comme Adrian Ghenie, est un grand vivant obsédé par la mort. Une grande santé qui se heurte à un monde se détruisant, que le premier écrit, que le second peint.
Livre admirable.
Deux âmes sœurs se rencontrent et dialoguent, un fruit naît, beau et savoureux, concret et conceptuel.
(Un) texte magnifique.
La virtuosité d’Haenel réside dans une clarté au centre de cette tempête picturale et dans l’authenticité d’une puissante pensée.
On suit un écrivain total entre les lignes de sens violentes et foudroyantes des tableaux et grâce à lui l’histoire de la peinture se déploie naturellement jusque dans l’axe de l’ontologie.
Lire Haenel, c’est à nouveau faire l’expérience éblouissante de l’envers du nihilisme.
Une monographie pensée comme un contre-envoûtement.
Une étude incandescente d'Adrian Ghenie.
Yannick Haenel poursuit cette méditation aux tréfonds de la peinture avec une étude superbe sur le peintre contemporain Adrian Ghenie.
Une extrême virtuosité.
En une cinquantaine de tableaux, l'auteur de Tiens ferme ta couronne décrypte le geste convulsif de Ghenie, ses grandes références, son appétit pour la démesure et plus encore son obsession du mal.
La force du livre est de ne pas situer l’œuvre d’Adrian Ghenie uniquement dans un rapport avec le passé. Il l’inscrit aussi dans ce qui court dans notre présent, il en fait une sentinelle de notre avenir tout proche.
Un livre comme lieu de rencontre entre un artiste et un écrivain.
Au fil d’un essai stupéfiant, Yannick Haenel interroge la démarche artistique, les créations picturales d’Adrian Ghenie.
Adrian Ghenie, un des artistes les plus saisissants de notre époque, a trouvé en Yannick Haenel un sourcier d’exception qui plonge à mains nues dans le déchaînement des matières, des chromatismes et de la pensée ghenienne. La peinture comme « art de l’impossible », le romancier et essayiste Yannick Haenel ne la théorise pas mais s’y engouffre.
Yannick Haenel revient sur le parcours de ce chasseur de fantômes qui éclabousse de son talent chaque page de ce bel ouvrage.
En une cinquantaine de courts chapitres abondamment illustrés, l’écrivain interroge la peinture, la figuration, la radicalité, l’époque, en une vision comme hallucinée.
Yannick Haenel nous fait voyager, ses mots éclairent de leur poésie instructive l’œuvre d'Adrian Ghenie.
Par-delà l’œuvre extraordinaire, Yannick Haenel nous permet de penser la peinture sans jamais enfermer les œuvres dans un propos qui [les] écraserait.
L’écrivain Yannick Haenel, dans Déchaîner la peinture, associe à ses toiles des méditations aussi élégantes que fulgurantes. De quoi être doublement bouleversé par la beauté convulsive de ces visions qui disent toutes avec fracas le revers de notre monde.
Yannick Haenel se fait enquêteur et décrit au plus près les figures hallucinées qui irradient les tableaux.