Sous-titre
Des sciences à l'action
COLLECTIF
Changement climatique, pesticides, OGM ou encore déchets nucléaires, autant d’objets de controverses au coeur de l’actualité. Le terme de “controverse” est appliqué à des phénomènes de natures extraordinairement différentes, relevant de champs aussi variés que la science, la morale, la politique ou encore l’esthétique. Il sert en outre à qualifier nombre de débats qui sont au centre de la vie démocratique.
La controverse représente une voie royale pour comprendre les sciences, les enseigner et en débattre. Elle permet en effet une mise en récit, processus sans doute décisif pour restituer ce que la recherche peut avoir d’aventureux, pour en décrire les défis, en exposer tout le sens humain. Cependant, ces processus rhétoriques conduisent à accentuer ce qui relève du conflit, à polariser la situation, à dessiner un champ où se détacheront vainqueurs et vaincus. Dans les moments forts de débat public, où disputes ou polémiques sous-tendues par des choix politiques viennent déterminer la controverse, revenir à une analyse rigoureuse des situations et les qualifier dans leur complexité n’est ni une tâche triviale ni à l’inverse une entreprise impossible. Préciser l’objet de la controverse, identifier les acteurs du débat qu’elle met en jeu, inventorier leurs qualifications, mais aussi leurs conflits d’intérêts, analyser la nature de leurs interventions – expertise scientifique, profane ou encore témoignage – sont autant d’aspects sur lesquels cet ouvrage a l’ambition de fournir des clés.
octobre, 2015
15.00 x 23.00 cm
240 pages
Coédition Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie
ISBN : 978-2-330-05713-8
Prix indicatif : 24.95€
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Ouvrage collectif et transdisciplinaire, Au cœur des controverses Des sciences en action braque le projecteur sur cette agitation tous azimuts l'heure est aux débats qui rebondissent sans fin, des colonnes des journaux aux réseaux sociaux, pour atterrir finalement dans des assemblées politiques chargées de trancher. Pourquoi ce tohu bohu ? D’abord, parce que la science n'est plus intouchable. Elle admet même ses propres limites.