Avec Américaines Solitudes, Jean-Luc Bertini traverse les États-Unis et s’interroge sur la place de l’humain pris dans cet immense décor. Il invente ce que Gilles Mora nomme dans sa postface “une poétique de l’isolement”. Il s’agit-là d’un juste équilibre entre le photographe contemporain face à l’Amérique et cette touche humaniste héritée de la tradition française, qui lui permet de contourner habilement le “tableau photographique américain”.
octobre, 2020
27.50 x 25.00 cm
152 pages
ISBN : 978-2-330-13598-0
Prix indicatif : 39.00€
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Une iconographie de l’entre-deux et de l’émotion qui nous retourne.
Un très beau voyage en terre à la fois familière et inattendue.
Un très beau livre d’auteur.
C’est extraordinaire, un travail aussi complet, se déroulant sur plus de dix ans, un travail aussi riche, à travers tous les États des États-Unis, et qu’on ait ainsi l’impression d’être face à une série, comme si c’était le même rouleau, le même voyage, comme si c’était un projet dont la cohérence est si grande qu’elle efface le temps, l’effort, les saisons. (...) Leur sens est un mystère total, pour celui qui sait voir. La vie est une énigme, dont chaque instant est la clé. Voilà ce que disent les photographies de Jean-Luc Bertini.
Un livre aux images puissantes, émouvantes, inattendues, qui nous racontent mille histoires et un pays toujours à découvrir.
Un regard neuf sur l’envers du décor, loin des clichés rebattus, du Montana à la Géorgie en passant par la Floride profonde ou la Louisiane.
Magnifique ouvrage, d’une ineffable poésie mélancolique.
Près de 100 images qui réconcilient vastes étendues du pays de l’oncle Sam et touches humanistes héritées de la tradition photographique française.
Ce livre de photos aux belles couleurs argentiques aurait pu s’appeler The Spleen of Americans.
Le photographe s’inscrit dans la suite du caustique Robert Frank.
Parfois tristes, parfois drôles mais toujours émouvantes, les photos de Jean-Luc Bertini dégagent une atmosphère incroyable, d’une poésie nostalgique, et nous emmènent loin, très loin au gré des pages.
Un travail subtil sur les lumières et les cadrages.
Ce qui frappe, comme l’a écrit l’écrivain Richard Ford, auteur de la préface, c’est que Américaines solitudes pointe une solitude plus essentielle, plus vaste que celle qu’endurent les hommes.
The author crosses the United States and asks himself about the place of the human being in this immense setting. He invents what Gilles Mora calls in his afterword "a poetics of isolation".
Dans ce beau livre, toute la place est laissée à l'image. (...) Les paysages immenses du Montana ou de l'Arizona viennent ponctuer ces déambulations mélancoliques replaçant l'homme à son échelle.
Comme des peintures, les photos de Bertini viennent sublimer cette "esthétique de l’isolement".
Le photographe interroge la place de l’être humain sur ce vaste territoire.
Malgré les chagrins que son œil révèle, l’artiste insuffle un éclat aux scènes choisies, qui rappellent les tableaux des solitudes colorées d’Edward Hopper. Un regard unique sur l’Amérique, fait de fantasmes et de réalités.
Aller simple pour un voyage introspectif dont on sort changé·e, hanté·e longtemps par les regards capturés par le photographe. Un coup de foudre, certes, mais qui perdure bien après le premier contact avec la douceur de la couverture.
- Les solitudes américaines | vice.com
- Américaines Solitudes | Seen-magazine.com
- Les Américains que j'ai photographiés sont restés des énigmes | Liberation.fr
- Le photoblog de Renaud Monfourny | blogs.lesinrocks.com
- Loneliness & Solitude | A Decade-Long Journey Through America | Edgeofhumanity…
- Les solitudes secrètes du rêve américain | fisheyemagazine.fr