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Savoir enfin qui nous buvons




On savait déjà que Sébastien Barrier était un fou de mots.

L'aventure-fleuve de «Savoir enfin qui nous buvons», dont on n'ose à peine dire s'il s'agit d'un spectacle sur le vin naturel et leurs vignerons tant il est aussi tellement d'autres choses, nous l'avait appris à nos dépens : sept heures d'une performance solo, sept heures d'une parole comme emballée, débordante, qui nous conduisait, le vin aidant - puisque nous en goûtions sept fois trois centilitres - des arômes du terroir ligérien à la délicatesse des rites Papous, de la chimie de Jules Chauvet à la théorie controversée du célibat polygamique à visage découvert, des hurlements d'un morphinomane agonisant à des considérations documentées sur la complexion du système digestif des Japonais, le tout entrecoupé de récits de cuites carabinées et de méditations sur notre étrange besoin de conversion.

Du spectacle, avouons-le, nous étions sortis éberlués et éblouis, tout secoués d'avoir compris que l'hisoire des vignerons naturels était aussi la nôtre, autant que celle de Sébastien, des pêcheurs de Douarnenez et des Papous - qui, pourtant, ne sont pas comme nous.

Que cette confession foutraque aux allures improvisées puisse devenir le texte d'un livre peut surprendre. Mais ce serait oublier que Sébastien Barrier est un fou de mots. Les mots et les récits, il les jongle aussi bien à l'oral qu'à l'écrit, et le charme reste entier.

Catherine Blondeau

janvier, 2016
17.00 x 24.00 cm
232 pages


ISBN : 978-2-330-05741-1
Prix indicatif : 30.00€



Où trouver ce livre ?

Savoir enfin qui nous buvons est le récit truculent d’un homme débordant d’amour, d’un type habité d’une parole extraordinaire qui cultive l’art de la cuite avec une élégance rare et partage sans compter ses ivresses (sans sulfites). Un homme fait sienne la phrase de Robert Filloux « l’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » et au passage permet de la comprendre vraiment ! (…) C’est un livre débordant de poésie et d’amour qui incite, il est vrai à boire, mais autrement. Le genre de bouquin qui remonte n’importe quel moral même au plus profond des chaussettes.

Véronique Klein, Alimentation générale

Voilà sans doute que le plus grand livre récent sur le vin a été écrit par un clown…

Antonin Iommi-Amunategui, Rue 89

On ne lit pas Savoir enfin qui nous buvons de Sébastien Barrier. On commence par le humer, le flairer, l'oeil fixé sur sa couverture écarlate avant de savourer ses 232 pages à petites gorgées. (…) ce livre, truculent, émouvant qui vous rabiboche avec cette chienne de vie, comme un bon vin un jour gris d'hiver. Santé !”


Jacky Durand, Libération

A lire absolument.


Sarah Gandillot, Causette

 Le livre raconte ce road movie viticole truffé de créations graphiques, dont les pages doivent se découper.
 Un ovni, comme son auteur.

Jean-Paul Géné, Le Mode

Voila un drôle de bouquin écrit par un curieux bonhomme. (…) Un livre qui pourrait n'être qu'un récit, le témoignage d'une expérience mais qui est bien autre chose. (…) Et ce livre, à l'image du bonhomme, est aussi un curieux objet grand format, souple, généreux, bourré de photos dont il faut bien sûr parler.

Patrick Gay-Bellile, Le Matricule des Anges

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