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Purgatoire : La Divine Comédie


Dans ce deuxième volet de «La Divine Comédie», Dante instaure un climat bien di?érent de celui de «l’Enfer». À la descente dans les profondeurs de la terre au milieu de cris, gémis sements, violentes invectives, à l’image de corps soumis aux pires tortures s’oppose dans le «Purgatoire» une montée sans heurts vers le paradis terrestre, au cours de laquelle les âmes rencontrées par le poète a?chent une grande sérénité, qu’accompagnent chants, hymnes, psaumes. Elles s’adressent à lui avec une bienveillante courtoisie. Le «Purgatoire» est tout entier placé sous le signe de la musique, joue des assonances et correspondances qui fondent son harmonie singulière. Parmi ces dernières – nombreuses – que le lecteur est convié à goûter ?gure avec force le chef-d’œuvre d’Ovide que Dante, parallèlement aux Écritures, cite abondamment : «Les Métamorphoses». Métamorphose, transformation, élévation bien sûr : on verra là une éthique et même une politique de tout le poème dantesque dont, dans cette idée, le «Purgatoire» peut être considéré comme le sommet.

octobre, 2018
14.00 x 20.50 cm
544 pages

Danièle ROBERT

ISBN : 978-2-330-11156-4
Prix indicatif : 26.00€



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Raison de plus de nous réjouir que Danièle Robert sache accueillir une fois encore avec tant d’intégrité intellectuelle, d’érudition joyeuse et de générosité d’écriture, dans un français soucieux de l’inscription du pas et de l’élan du souffle, ce que la langue de Dante avait génialement composé en son ordre.

La lecture des « Chants de Dante », et particulièrement ceux du Purgatoire, si proches de ce que nous vivons, relève plus que jamais d’une urgence salutaire.

Pierre Parlant, Diacritik

Daniele Robert poursuit son ambitieuse entreprise de traduction qui, pour la première fois en français, respecte la structure originelle de la Divine comédie de Dante.

Geneviève Simon, La Libre Belgique

Dante aime entrebescar, entremêler, et sa traductrice nous a rappelé que son inventivité linguistique est mise au service de la rime, comme la rime à son tour éclaire d’où elle provient.

Certaines œuvres littéraires plus que d’autres semblent entretenir un rapport naturel avec le mouvement général de l’Univers. La Divine Comédie est de celles-là, jusque par l’énergie sombre qui la promeut.

Claude Minière, Poesibao

On en sort métamorphosé, le cœur tout aussi battant que l’auteur quand après avoir gravi les sept corniches, il parvient au paradis terrestre…

François Xavier, Salon Littéraire

Dans cette traduction, Danièle Robert met en lumière l’admirable musicalité de la langue de Dante.

Une relecture magnifique, en version bilingue.

Pascale Zimmermann, La Tribune de Genève

Pour mieux respecter la langue vulgaire florentine, les terzine (strophe de trois vers) et les endécasyllabes (vers de onze syllabes), Danièle Robert use de tercets rimés, et c’est là un défi et une beauté nouvelle.

Un travail d’orfèvre.

Sur l’oreille spirituelle, la magie opère.

Le Blog de Thierry Guinhut

Danièle Robert [restitue] par les choix qui fondent sa traduction, la puissance poétique et la beauté sans comparaison de la Commedia. Et ce, non seulement par la qualité du texte traduit lui-même, mais aussi […] grâce la précision acribique de l’appareil critique, des notes qui accompagnent le poème.

Yves Boudier, POEZIBAO

Il ne s’agit pas d’une traduction supplémentaire. Danièle Robert a réalisé un travail d’orfèvre pour garder, dans la version française, « l’intégralité de la structure élaborée par Dante, avec au cœur de celle-ci, la terza rima, alliée à la terzina ».

Stefano Palombari, L’Italie À Paris

La nouvelle traduction de Danièle Robert, présentée en édition bilingue, retrouve la scansion rimée du texte italien pour en faire résonner l’harmonie.

La Nouvelle Quinzaine Littéraire

La nouvelle traduction de Danièle Robert, présentée en édition bilingue, retrouve la scansion rimée du texte italien pour en faire résonner l’harmonie.

Clone of La Nouvelle Quinzaine Littéraire

Les éditions Actes Sud poursuivent, sous la plume sûre et savoureuse de Danièle Robert, leur magistrale retraduction de La Divine Comédie.

Danièle Robert aime à écrire audacieusement, quoique sans arrogance, et sa traduction Est la première à restituer l’architecture exacte du poème, tout entière commandée par une logique ternaire.

Il n’en faut pas trop dire de ce Purgatoire lent et profond, auquel la traduction de Danièle Robert rend à elle seule un prestigieux hommage, pour laisser au lecteur tout loisir d’accompagner son parcours “l’âme en équilibre et pleine de retenue” (Supervielle).

Clara de Courson, La Quinzaine Littéraire

On peut désormais ouvrir le purgatoire, traduit, introduit et annoté par Danièle Robert, avec en regard le texte italien, dans la métrique envoûtante de la terza rima que le poète a empruntée au sirvente populaire.

Pierre Aube, Les affiches de Normandie

Une nouvelle traduction moderne et dynamique due au talent de Danièle Robert.

Bruxelles Culture

Pour la première fois, un traducteur ose se confronter au monument de Dante en conservant sa métrique légendaire.

Danièle Robert est en train de réaliser une véritable prouesse.

Cette [tentative de traduction] est douée d’une telle aisance et d’une telle musicalité qu’on se prend parfois à rêver d’un Dante… français.

Bruno Pinchard, Études

L’importance de cette entreprise éditoriale […] n’est plus à démontrer. Nous avions signalé […] son originalité et le chemin singulier mais remarquable qui a présidé au travail d’établissement du texte et de la traduction de Danièle Robert.

Une nouvelle traduction respectant scrupuleusement les choix esthétiques dantesques qui demeurent pour nous, lecteurs de notre siècle, d’un raffinement et d’une exigence exemplaires.

Travail titanesque qui ne peut être que le fruit non seulement d’un long compagnonnage avec l’œuvre de Dante ; mais également celui d’un labeur acharné.

Jean-Yves Casanova, La revu littéraire

Le Purgatoire est surtout le poème de la musique et du chant, de la Voix et des voix que Danièle Robert réussit […] à rendre admirablement la bouleversante puissance émotive .

Danièle Robert, en synchronie lexicale avec Dante, réussit à restaurer le grain, la rugosité, l’écorce de son poème.

Gérard Arseguel, Europe