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Roman Vishniac



Roman Vishniac (1897-1990) a longtemps figuré dans l’histoire de la photographie comme l’auteur d’un travail documentaire exceptionnel sur les communautés juives d’Europe de l’Est, avant la Shoah. De 1935 à 1938, il parcourt sans relâche les ghettos et les villages de Pologne, de Lettonie, de Lituanie, de Tchécoslovaquie
et de Roumanie, et enregistre – dans des conditions extrêmement difficiles – les rites et les modes de vie traditionnels de ces populations, comme si, tel un visionnaire, il devinait le péril majeur que la montée du nazisme leur faisait courir. En 1984, la parution du livre Un monde disparu, préfacé par Élie Wiesel, révèle au grand public ce témoignage unique et bouleversant. Né en Russie, Roman Vishniac a connu les chemins périlleux de l’exil jusqu’en 1946, année où il devient citoyen américain. Parallèlement à son activité de photographe, il mène une carrière scientifique de premier plan.
En homme de grande érudition, et grâce à ses recherches et enseignements en biologie et entomologie, il est amené à établir des avancées décisives dans la technique de la photomicrographie. On redécouvre aujourd’hui la richesse et la diversité de l’oeuvre ainsi que la biographie extraordinaire de cette personnalité aux multiples talents.

Textes de Maya Benton
74 photographies reproduites en couleurs et en duotone
Notice biobibliographique

octobre, 2014
12.50 x 19.00 cm
144 pages

Jacqueline CARNAUD

ISBN : 978-2-330-03669-0
Prix indicatif : 13.00€
Photo Poche n°153



Où trouver ce livre ?

Connu pour son travail sur les Juifs d'Europe de l'Est, Roman Vishniac a aussi immortalisé le Berlin des années 1920. Des clichés inédits dévoilent aujourd'hui l'immense talent de ce photographe, grand témoin d'un monde disparu.

Des portraits humanistes d'une puissance rare, empreints de douceur, de mélancolie.

Un immense photographe documentaire, de la trempe d'une Dorothea Lange ou d'un Walker Evans.

Télérama

Vishniac se révèle en grand témoin du quotidien des Juifs, dans les shtetls reculés mais aussi à Berlin, aux Pays-Bas et à Marseille avant 1940, à New York pendant la guerre, puis dans les "camps de déplacés", après. (...) Quand, en 1942, les nazis étendent leur pouvoir sur tous les territoires qu'il avait parcourus et que percolent les nouvelles de l'extermination, Vishniac se bat avec sa seule arme : ses photos du shtetl. (...) Nul ne pleure, nul ne meurt dans les photos de Vishniac, qui capte la résistance, la résilience, l'appétit de vie.

Corinne Bensimon, Libération

Roman Vishniac a surtout saisi de nombreuses images de la vie des populations juives durant la première moitié du XXe siècle.

Une exposition itinérante montée par Maya Benton au Centre international de la photographie (ICP) de New York a changé radicalement la (re)connaissance de l'œuvre de Roman Vishniac, le plaçant parmi les humanistes aux côtés de Henri Cartier-Bresson ou de Brassaï.

Pascaline Vallée, Arts Magazine

Attention, cet ouvrage au format concis vient combler un immense vide.

Arnaud Bresson, Page des libraires

Les éditions Actes Sud lui consacrent un nouveau volume de la fameuse collection Photo poche. L'occasion de découvrir ses clichés les plus connus mais aussi une autre facette de l'homme : le scientifique à qui l'on doit des avancées décisives dans la photographie scientifique.

Estelle Desnoes, La Charente Libre

Ces reproductions sont d’une qualité exceptionnelle, on les redécouvre toujours avec la même émotion.

Micheline Weinstock, Brouillon de Culture, Radio Judaïca.be

Un petit livre précieux dans la collection Photopoche.

 

On commence à peine à se rendre compte de l’impressionnante dimension d’un homme, aussi soucieux d’apporter au monde un regard d’une qualité testimoniale remarquable, que de révéler la merveille de l’infiniment petit dans ses recherches de photomicrographie en couleurs dont il sera pendant longtemps l’un des maîtres incontestés.

Micheline Weinstock, Le Poulailler

Je vous conseille vivement le Photopoche Roman Vishniac, publié chez Actes Sud. La présentation synthétique et complète de Maya Benton introduit les belles reproductions des œuvres de l’artiste.

Marcel et Simone, Anna Lumbroso

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