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Les Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, artiste et bourgeois de Bâle

Sous-titre
Assez gros fabliau


1515. Pendant que Français, Italiens et Suisses s’étripent à Marignan, que le pape Léon X s’acharne à embellir Saint-Pierre de Rome, qu’Henry VIII d’Angleterre n’a encore qu’une épouse – celle de son frère – et que le prince turc Suleïman se prépare à devenir Soliman le Magnifique, le jeune Jean Jambecreuse, peintre comme son père et son frère aîné, quitte sa ville natale d’Augsbourg pour parfaire son apprentissage à Bâle, ville alors en plein essor. Jean veut connaître le latin, la langue internationale de l’époque, celle qui, il le pressent, lui permettra de passer de l’ancien statut d’artisan à ce nouvel état dont on commence à parler en Italie et qui rapproche le peintre du poète : celui d’artiste. Il va alors se frotter aux plus grands penseurs de son temps : Érasme, pour lequel il illustre les marges de l’«Éloge de la folie», mais aussi Léonard de Vinci, qu’il suit jusqu’à Amboise où le vieil homme termine ses jours, et auquel il dérobera certains papiers compromettants. De surcroît, pardelà l’apprentissage de son art, il va faire celui de la vie, laquelle – en ce siècle qui est également celui de Rabelais – est faite de bruit, de paillardise et de fureur.

Le personnage de Jean Jambecreuse est inspiré de celui du peintre Hans Holbein (1497-1543). Cet ouvrage a la saveur d’un fabliau moderne : brillant, succulent et drôle, il joue avec finesse des genres et du langage. Rigoureusement documenté, il nous immerge au coeur du xvie siècle par le truchement des aventures souvent teintées de grivoiserie du jeune Holbein.

mars, 2013
11.50 x 21.70 cm
368 pages


ISBN : 978-2-330-01606-7
Prix indicatif : 22.80€



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Du peintre du XVI° siècle, Harry Bellet retrouve l'acuité, la justesse psychologique, alors même qu'il échafaude une intrigue formidable d'audace et de malice. Soutenu par une érudition ébouriffante, [Harry Bellet] conduit sa fiction avec une santé décapante.

Philippe-Jean Catinchi, Le Monde

Voilà un roman que l'on pourrait qualifier de picaresque, de rabelaisien.

Jean-Guy Soumy, Populaire du Centre

Harry Bellet restitue ici, à la manière d’un « assez gros fabliau », un XVIe siècle coloré, violent, puant, paillard et savant. Il le fait avec un goût revigorant du picaresque et de la langue drue. Que voilà du beau et bon plaisir.

Michel Genson, Républicain lorrain

Grivoiseries et références de haut vol à l’histoire de l’art se télescopent et brossent un panorama décalé de l’Europe, à la veille du grand chambardement de la Réforme. Rabat-joie s’abstenir…

Sophie Flouquet, Beaux Arts Magazine

S'il faut lire ces Aventures extravagantes, c'est aussi et surtout pour le plaisir de se laisser porter par une langue pleine de saveur, truculente, verte, qu'Harry Bellet déploie avec un certain bonheur.

Serge Hartmann, Dernières nouvelles d'Alsace

Mitonnant une langue succulente, grivoise, drôle, rabelaisienne et savante, ce roman ébouriffant dresse un paysage passionnant et documenté de l'Europe à la veille de la Réforme.

Isabelle Falconnier, L'Hebdo

Cette vie d'artiste est narrée dans une langue remarquablement travaillée, à la fois percutante, érudite et légère. Une excursion vertigineuse à travers une époque merveilleusement incarnée.

Paulin Cesari, Figaro Magazine

Fruit de longues et minutieuses recherches historiques, le tout mêlé à l'imagination débordante de l'auteur, le récit n'épargne rien des affres et des plaisirs de la vie dans l'Europe de la Renaissance ! Le lecteur suivra avec passion Jean Jambecreuse dans une traversée des Alpes jusqu'à Milan, avant de se retrouver à Amboise en 1519.

Philippe Regnier, Le Quotidien de l'Art

Les Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, artiste et bourgeois de Bâle, est à la fois l'œuvre d'un érudit et d'un romancier déjanté.

Jean-Bernard Vuillème, Le Temps

Harry Bellet (…) réussit la prouesse d'un roman historique qui décrit la violence et la cruauté d'un début de XVI° siècle agité, avec viols, assassinats, noyades de femmes adultères et bûchers de maquerelles innocentes, tout en étant étrangement joyeux, sans doute en raison d'une grivoiserie assumée.

Isabelle Potel, Air France Madame

De ce récit (dont on attend la suite avec impatience) servi par une langue riche et abondante en foisonnements de toute nature — nous sommes bien au siècle de Rabelais, on ne décroche pas.

Bachar Rahmani, Afrique Asie

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