Originaire d’un petit village des Landes où le sport est avant tout un lien social très fort, Jean Harambat a commencé par le basket puis s’est dirigé naturellement vers le rugby, dans lequel il avait davantage de dispositions. Loin de l’idéaliser ou de lui accorder un crédit romantique et viril d’image d’Epinal, cette discipline a permis à l’auteur de croiser des personnages hauts en couleur, de connaître le monde par une géographie excentrique, et de vivre d’heureux moments de grâce sur le terrain, avec la densité des sensations que l’on a à vingt ans… Avant que tout cela ne disparaisse, en même temps que la jeunesse.