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Sauver Mozart

Sous-titre
Le journal d'Otto J. Steiner


De juillet 1939 à août 1940, le journal d'Otto J. Steiner, critique musical salzbourgeois reclus dans un sanatorium en déshérence au cœur d’un monde qui tombe en miettes. En orchestrant la vengeance de la musique contre l’Histoire, Raphaël Jerusalmy signe le roman irrésistiblement cruel et drolatique d’un destin à deux doigts de changer celui du siècle.

mars, 2012
10.00 x 19.00 cm
160 pages


ISBN : 978-2-330-00516-0
Prix indicatif : 17.10€



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Prix Emmanuel Robles -

Voici un premier roman surprenant et tonique. Une œuvre abrupte, sans concession aucune. (...) C’est un régal de suivre jour après jour ce réfractaire silencieux aux allures de misanthrope.(...) Un texte décapant en diable.

Jean-Claude Lebrun, L'Humanité

À travers la voix d'Otto, en quelques mots semés au détour d'une réflexion prosaïque sur le quotidien d'un homme malade, Raphaël Jerusalmy réussit la prouesse de dire le joug du pouvoir dans tous les domaines de la vie du Reich, y compris la culture et l'art, la peur, le climat de délation et la disparition programmée des Juifs.

Marie Michaud (Librairie Gibert Joseph, Poitiers), Page des Libraires

Troisième livre mais premier roman sous la plume de Raphaël Jerusalmy, Sauver Mozart est un coup de maître. Qu’il décrive les ravages et les humiliations de la maladie, le désert affectif dans lequel son personnage s’enlise ou les sordides arrangements auxquels sa maigre fortune le contraint – «On verra ce qui tiendra le plus longtemps, mes poumons ou mon porte-monnaie» –, l’auteur frappe juste à chaque fois. L’ironie et la cruauté se partagent le jeu dont l’issue est connue d’avance. Alors qu’il aurait toute raison de renoncer, Otto demeure un homme debout. Souffrant, malheureux, mais debout.

Emmanuelle Giuliani, La Croix

Dans Sauver Mozart, Raphaël Jerusalmy mêle avec brio la musique, Hitler, la tuberculose et la mort. C’est un (premier) roman choc, percutant, aussi intrigant que son auteur. ( …) Avec son ton sobre, sarcastique et son rythme fiévreux, ce concerto à une voix est incontestablement une réussite.

Marianne Payot, L'Express