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Les dingues de Knoxville



Avec Les Dingues de Knoxville, j’ai tenté une comédie burlesque. Un hommage avoué aux Marx Brothers, ou appuyé à Jerry Lewis. Dont le septième des six enfants, l’adopté, Morty pour ne pas le nommer, est d’ailleurs le héros de l’action. Elle, l’action, se passe à Saint-André-du-Loing. C’est dans le Zanskar. Si vous ne le saviez pas, c’est que vous étiez mal informé. Saint-André, ça ne se trouve pas sur un atlas. Certes. Mais le Zanskar, si. Les neuf personnages ont donc les pieds ensablés dans ce désert glacé, mais la tête dans les nuages de Saint-André. Tout est là. A moins que ce ne soit l’inverse. On peut choisir, mais ce n’est pas obligé. C’est comme pour les saisons. Ça saute de l’été à l’hiver à la vitesse grand V, et un Esquimau peut y croiser sans s’étonner un golden boy en robe de chambre ou un pistolero d’Aubervilliers. C’est une pièce que j’ai voulue sans repères ni décalage horaire. Si toutefois vous vouliez absolument vous y retrouver, ce qui serait une attitude vraiment suicidaire dans le monde ahuri d’aujourd’hui, alors imaginez un cirque de passage. Un cirque qui s’installerait pour un soir sur la place du village de Saint-André. Imaginez neuf comédiens clowns, danseurs et musiciens parfois, funambules toujours, qui, après avoir arpenté la planète, communiqueraient les dernières nouvelles du front aux habitants du canton.

Joël Jouanneau

janvier, 1998
15.00 x 20.50 cm
80 pages


ISBN : 978-2-7427-2055-2
Prix indicatif : 10.60€



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