Jusqu’à ses treize ans, la vie de Nahuel Blanco était simple : il vivait seul avec sa mère, allait à l’école et fréquentait ses inséparables amis, Hui Ying et David. Le jour de son anniversaire, sa mère décide de lui dire la vérité sur son père, mort dans un accident d’avion quand il avait six ans : fervent militant de la protection du patrimoine culturel des pays du Sud, celui-ci n’hésitait pas à “récupérer” des oeuvres pillées pour les restituer à leur propriétaire. Sa curiosité piquée au vif, Nahuel cherche à en savoir plus et découvre que son père était en fait le Tigre blanc, un mystérieux voleur jamais arrêté.
Son dernier coup d’éclat fut le vol au Canada d’un précieux diamant, qu’il emporta sans laisser de trace. Les trois complices du Tigre blanc, à l’époque mis sous les verrous, ont été relâchés depuis peu. Pour Nahuel, cette révélation a l’effet d’une bombe : son père serait-il vivant ? Ces fameux complices sont-ils à ses trousses ? Que lui cache-t-on encore ? Cette nouvelle coïncide avec de curieux événements : l’arrivée dans son quartier d’un couple de voisins qui s’intéressent de très près à la vie de Nahuel, le comportement suspect du petit ami de sa mère… Et surtout, qui est cette mystérieuse silhouette noire que Nahuel a cru apercevoir à plusieurs reprises et qui semble veiller sur lui ?
«Suspense, faux-semblants, rebondissements… Le personnage du jeune Nahuel, en fouillant le passé de son père, entraîne le lecteur dans de surprenantes aventures.»
QUESTIONS À CARLOS SALEM
Vous êtes déjà l’auteur de quatre romans noirs traduits en France aux éditions Actes Sud, dans la collection Actes Noirs. «Le Fils du Tigre blanc», est votre premier roman pour la jeunesse.
Comment avez-vous adapté les codes du polar aux attentes d’un public adolescent ?
Le type de polar que j’écris s’apparente aussi au roman d’aventures. C’est un genre qui plaît aux jeunes lecteurs. J’ai essayé de me mettre dans la peau d’un adolescent de treize ans, de penser comme il le ferait,
avec les réactions, les réussites et les erreurs propres à cet âge. Pour le reste, je l’ai traité comme tous mes personnages : avec amour. Mais en montrant son étonnement face au monde qui l’entoure et dont il ne comprend pas tout. Nahuel est un adolescent turbulent, hyperactif et bavard, mais il agit avec bonté, comme le lui a appris sa mère, Lluvia. Ce n’est pas un petit Sherlock Holmes mais un garçon ordinaire, avec ses qualités et ses défauts. Comme dans mes autres romans pour adultes, j’ai voulu que l’intrigue soit enlevée et bien construite. Écrire pour un public adolescent était pour moi un véritable enjeu : je me suis particulièrement attaché à ce que tout soit “crédible”, même s’il s’agissait d’une fiction. C’est même précisément parce que c’est un livre pour la jeunesse que je me suis lancé le défi d’être meilleur que jamais.
Dans «Le Fils du Tigre blanc», le jeune héros, Nahuel, poursuit les traces de son père disparu pour découvrir la vérité sur son passé. Quel est le rôle de la figure paternelle dans ce roman ?
Au début du roman, son père est simplement pour lui un souvenir flou. Nahuel a jusque-là évité de poser les questions à sa mère, ayant l’intuition que le sujet pouvait l’attrister. Celle-ci l’a élevé seule, c’est une femme
sérieuse et moderne, avec qui il s’entend très bien. Lorsque Nahuel apprend qui était son père, ce dernier acquiert brutalement à ses yeux une aura légendaire et Nahuel sent le besoin de lui ressembler, au moins en partie. En fin
juin, 2013
13.50 x 21.50 cm
160 pages
ISBN : 978-2-330-01920-4
Prix indicatif : 13.00€
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