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La Sonate à Bridgetower

Sous-titre
(Sonata mulattica)


N’en déplaise à l’ingrate postérité, la célèbre Sonate à Kreutzer n’a pas été composée pour le violoniste Rodolphe Kreutzer, qui d’ailleurs ne l’a jamais interprétée, mais pour un jeune musicien tombé dans l’oubli. Comment celui-ci est devenu l’ami auquel Beethoven a dédié l’un de ses morceaux les plus virtuoses, voilà l’histoire qui est ici racontée.

Au début de l’année 1789 débarquent à Paris le violoniste prodige George Bridgetower, neuf ans, et son père, un Noir de la Barbade qui se fait passer pour un prince d’Abyssinie. Arrivant d’Autriche, où George a suivi l’enseignement de Haydn, ils sont venus chercher l’or et la gloire que devrait leur assurer le talent du garçon…

De Paris à Londres, puis Vienne, ce récit d’apprentissage aussi vivant qu’érudit confronte aux bouleversements politiques et sociaux – notamment la mise en cause de l’esclavage aux colonies et l’évolution de la condition des Noirs en Europe – les transformations majeures que vit le monde des idées, de la musique et des sciences, pour éclairer les paradoxes et les accomplissements du Siècle des lumières.

janvier, 2017
14.50 x 24.00 cm
336 pages


ISBN : 978-2-330-07280-3
Prix indicatif : 22.50€



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Prix Montesquieu -

Le romancier congolais plonge le lecteur dans l’effervescence de cette époque extraordinaire avec un roman ambitieux et passionnant.

Avec cette Sonate à Bridgetower, Emmanuel Dongala s’aventure pour la première fois hors de ses terres d’Afrique. Heureuse incursion ! Il nous plonge dans l’effervescence des Lumières, et nous offre une belle aventure tissée de musique, de révolte, de découvertes scientifiques.

Un bonheur de lecture.

Laurence Houot, Culturebox

Dans le foisonnement de ce texte musical didactique et sensible, l’écrivain congolais Emmanuel Dongala suggère des harmonies complexes quand il serait tentant de n’entendre qu’une mélodie. C’est pour Bridgetower que le maître va composer la Sonate à Kreuzer (…). Pourquoi porte-t-elle le nom d’un autre aujourd’hui, alors que Bridgetower est tombé dans l’oubli ? Dongala ouvre des pistes. Et c’est captivant.

Victorine de Oliveira, La Vie

Une saga européenne bruisse ici, exquis carnet de bal.

Cécile Lecoultre, 24 Heures / La Tribune de Genève

Un petit aperçu de la condition des hommes de couleur en Europe aux XVIIIe et XIXe siècles.

Eyoum Nganguè, Le Pèlerin

Chacune de ces villes correspond à un moment de vie essentiel et chacune vibre d’un mouvement historique particulier que l’auteur restitue avec brio : Paris la révolutionnaire, Londres l’aristocratique, Vienne la musicale.

En creux, Emmanuel DOngala nous montre l’envers d’un siècle où, à travers les classes sociales, les situations d’inégalités sont multiples et créent une complexité dans les revendications. Pour comprendre cet état de fait, le portrait du père, Frederick de Augustus, reste des plus percutants.

L’aristocratie du génie musical comble l’origine mulâtre et lui permet d’accéder aux plus hautes sphères de la société. L’auteur, ici, se fait dentellier.

Tous les bouleversements de cette fin de siècle sont évoqués avec finesse.

La subtilité avec laquelle sont évoqués les multiples visages de la condition noire en Europe et dans les colonies fait toute la force du récit.

Lola Jordan, L’Eléphant

Emmanuel Dongala revient en force avec ce roman à la fois juste et puissant.

Un tourbillon de couleurs et d’événements captivants.

Emmanuel Dongala jongle très habilement entre fiction et faits réels et sa plume est aussi précise et minutieuse que peut l’être l’archer d’un violon.

La lecture de La sonate à Bridgetower ne peut donc être qu’un moment agréable, plein de poésie et de musique.

Librairie Le Failler, Rennes, Rachel Besnard-Javaudin, Page

Une fiction passionnante, érudite et virevoltante.

Le romancier congolais nous plonge dans le maelström culturel et politique européen du tournant de la fin du XVIII°, éclairant remarquablement la condition des Noirs à l’époque de l’abolition de l’esclavage.

La scène où Beethoven et Bridgetower interprètent ladite sonate pour piano et violon en la majeur opus 47 est une apothéose.

Un roman merveilleux.

Valérie Marin la Meslée, Le Point

En retraçant la vie de ce virtuose dans La sonate à Bridgetower, l’auteur éclaire les paradoxes du siècle des Lumières.

Martine Freneuil, Le Quotidien du médecin

C’est un tableau, c’est un roman, c’est une partition.

Dense et érudite, La sonate à Bridgetower, le nouveau livre d’Emmanuel Dongala, se distingue de l’ensemble de la production éditoriale par ses vastes ambitions, dont la moindre n’est pas de restituer l’atmosphère révolutionnaire de la fin du XVIII° siècle en Europe.

Avec La sonate à Bridgetower, Dongala met en musique le tableau d’une époque fondatrice pour l’Europe, n’en omettant aucune des couleurs.

Nicolas Michel, Jeune afrique

Une magnifique fiction érudite fondée sur des faits réels qui nous plonge dans l’histoire de la musique — et dans l’Histoire tout court — de la fin du XVIIIe au tout début du XIXe siècle.

Yves Dutier, Encres vagabondes

Une bio musicale en diable à lire allegro ma non troppo.

Avantages

Elève de Joseph Haydn, George Bridgetower aura marqué son époque de son immense talent avant de sombrer dans l’oubli. Le romancier congolais tenait à lui rendre hommage ainsi qu’à toute une génération de Noirs et de métis qui ont su briller dans une Europe escalavagiste.

Séverine Kodjo-Grandvaux, Le Monde Afrique

On prend plaisir à redécouvrir une époque d’exception, avec des mots surgis du passé (…), la description haute en couleurs, nourrie d’une fine érudition musicale et la juste restitution des gestes du jeune homme au violon.

Cet authentique roman d’apprentissage (…) multiplie les détails de tous ordres en un prodigieux surgissement d’atmosphères (prise de la Bastille, rues de Paris, Palais-Royal) où l’on sent littéralement une humanité misérable qui vit au jour le jour en pleine effervescence.

Ce livre explore avec éclat les laideurs et les enthousiasmes sur XVIIIe siècle.

Muriel Steinmetz, Humanité

Avec la Sonate à Bridgetower, roman historique intense, il restitue la genèse d’une des plus célèbres sonates de Beethoven.

Emmanuel Dongala, passionné de musique, s’en empare avec panache, mettant en lumière les débuts de cet élève de Haydn, élevé en Autriche à la cour du prince Esterhazy, virtuose et métis.

Marianne, Frédérique Briard

L’écrivain congolais Emmanuel Dongala fait revivre avec maestria l’incroyable destin de George Bridgetower (1778-1860), virtuose oublié et ami de Beethoven.

Un regard frais et original, baigné de grande musique.

Mathilde Nivollet, rubrique « Sur les conseils du libraire » (Librairie Lu et Approuvé, Amboise), Le Parisien Magazine

Un roman à la fois brillant et populaire sur la jeunesse de George Bridgetower.

Emmanuel Dongala écrit tout à la fois un roman d’apprentissage, biographique et historique avec une écriture qui nous immerge dans cette époque effervescente où s’élaborent les droits de l’homme et du citoyen, et où l’on croise dans le même salon Condorcet, Lavoisier et Olympe de Gouges.

Voici un roman comme on les aime, une balade passionnante et enlevée dans l’Europe des Lumières, un régal de lecture !

Aline Sirba, Onlalu

De 1789 à 1803, de Paris à Londres en passant par l’Autriche, c’est le parcours exceptionnel de George Bridgetower (1780-1860) que compose Dongala, nappant l’histoire d’un voile fictionnel et lyrique.

La sonate à Bridgetower est une plongée passionnante au cœur des XVIIIe et XIXe siècles, entre la Révolution française, ses ondes de choc sur le continent, les espoirs et les paradoxes (l’esclavage aboli en France, puis rétabli par l’empereur Napoléon), sur les idées des Lumières et leur impact dans le domaine artistique.

La plume de l’écrivain s’avère aussi à l’aise pour les scènes intimes (…) que pour historiciser les enjeux politiques d’alors.

Engagé sans être didactique, collant au plus près de l’époque, de ses protagonistes et surtout des esprits, Dongala offre un texte lyrique, intense, une sorte de contre-histoire mulâtre de l’Europe.

On applaudira longtemps.

Hubert Artus, Lire

C’est extrêmement bien mené, très vivant.

Elodie Fondacci, Radio classique

De sa plume sortent des mots en or et des histoires qui ont passionné les lecteurs.

C’est un personnage extraordinaire le père, je l’adore !

Jean-François Cadet, RFI

On ne remerciera jamais assez Emmanuel Dongala de redonner tout l'éclat qu'il mérite au premier violoniste noir de l'Histoire dans ce roman édifiant et passionnant. Bravo, et dommage que le bis n’existe pas pour les écrivains.

Bernard Lehut, RTL

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