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Je voudrais leur demander pardon, mais ils ne sont plus là



“Je pense que mieux vaut ne pas être juif. D’ailleurs, vous voyez bien que personne ne se précipite pour le devenir. Non, il n’y a pas de files d’attente.”
Des amis ou des anonymes se confient à Miko?aj Grynberg, ils lui racontent leur histoire familiale, un épisode de leur vie, un traumatisme. Ils ont tous en commun d’être juifs. Dissimulation, secret, solitude, antisémitisme larvé, déni des origines font partie de leur quotidien. C’est la réalité à laquelle ils sont confrontés dans la Pologne d’aujourd’hui.
L’auteur nous livre leurs témoignages consignés dans des textes laconiques, sans pathos, bouleversants. Il ne juge ni ne s’apitoie jamais, son écriture se veut impartiale, voire détachée. Et c’est toute la force de ce petit volume, qui rend la parole des témoins d’autant plus poignante.
"Je voudrais leur demander pardon, mais ils ne sont plus là" est rien de moins qu’un livre indispensable.

septembre, 2023
10.00 x 19.00 cm
192 pages

Margot CARLIER

ISBN : 978-2-330-18173-4
Prix indicatif : 19.50€



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Sublime. À ne pas manquer !

Au fil de 31 récits percutants, laconiques et à l’écriture vive, l’auteur recueille les témoignages de lecteurs, juifs et non juifs […] Grynberg a écrit plusieurs ouvrages explorant l’héritage de la Shoah dont le souvenir jette une ombre filigranée sur ces nouvelles qui, pour s’affranchir de tout pathos, manient l’humour propre aux esprits sagaces. Ne jugez pas, semble nous dire Grynberg en livrant des témoignages dont il distille la part de timide bienveillance et d’antisémitisme ravalé.

ACTUALITÉ JUIVE

Qu’est-ce qu’être juif dans la Pologne de l’après-Seconde Guerre mondiale, sur cette terre qui a connu plusieurs vagues d’antisémitisme et que les nazis allemands avaient choisie pour mettre en œuvre une partie de la Shoah ? Photographe et écrivain, Mikołaj Grynberg approche au plus près de cette réalité à travers 31 témoignages, d’amis ou d’anonymes, relatant des tranches de vie de l’époque communiste comme de la période contemporaine. Je voudrais leur demander pardon, mais ils ne sont plus là ouvre une réflexion sur la part indicible de l’Holocauste, sur la difficulté de la transmission, sur la revendication de l’identité juive et sur la profondeur de l’enracinement de l’antisémitisme.

Gérald Papy, LE VIF L'EXPRESS

Attention, grand livre. […] Ce livre réussit le tour de force d’être à la fois exclusif à un peuple et à sa religion, tout en étant magistralement universel ; l’âme humaine, la peur, la colère, la relation à la mère et au père, la jalousie, le mépris, le racisme et tant d’autres thèmes y sont explorés avec force et une certaine violence contenue.

Gérard Kleczewski, TRIBUNE JUIVE

Un recueil au style lapidaire, et passionnant.

Sophie Rosemont, VOGUE FRANCE

Ce livre se lit d'une traite, ou presque. II bouleverse, il interroge et marque le lecteur pour longtemps. Une autre manière de témoigner pour ne jamais oublier.

Anne-Charlotte Pannier, LA VOIX DU NORD

Je voudrais leur demander pardon mais ils ne sont plus là fait le portrait touchant de ceux qui ont survécu.

FÉMITUDE

Un recueil de nouvelles qui m’a beaucoup touchée. Des nouvelles lapidaires […] des histoires de harcèlement, de calomnie, de préjugés, de silence sur les origines qui entraîne la perte d’identité et va rompre toute transmission. Se dégagent de ce recueil une tristesse immense, un sentiment d’irréparable.

Tamara Weinstock, RADIO JUDAÏCA BRUXELLES – BROUILLON DE CULTURE

Trente-et-une histoires défilent, sous forme de témoignages, poignantes, tragi-comiques, sans pathos. Un livre fort et universel dont le titre original, que l'on pourrait traduire par « Raffut », résume bien la démarche de Mikołaj Grynberg : faire du bruit pour que les Polonais affrontent enfin leur passé et dénoncent l’antisémitisme qui empoisonne encore aujourd’hui le discours public et politique dans un pays dirigé par la droite ultra-conservatrice.

Catherine Durand, MARIE-CLAIRE

Ces vies fracassées, ces traumatismes, ces dénis, Mikołaj Grynberg les a traduits en 31 nouvelles poignantes, violentes, bouleversantes, écartant emphase et grandiloquence.

Maryan Charruau, SUD-OUEST

Mikołaj Grynberg enquête sur les traces mentales, celles que l’on ne peut pas effacer, celles des derniers témoins ou de leurs enfants nés en Pologne à la veille de la Shoah ou dans les années qui suivirent.

Michaël de Saint-Cheron, LA RÈGLE DU JEU

Déni, mutisme, dissimulation. Dans ce sombre triangle, l’écrivain et photographe Mikołaj Grynberg sonde la mémoire familiale de descendants de survivants juifs polonais de la Shoah. Les témoignages recueillis aujourd’hui se présentent sous la forme d’une trentaine de mini-nouvelles, dans laquelle l’humour se mêle à l’effroyable constat d’un antisémitisme bien enraciné dans ce pays.

Frédérique Fanchette, LIBÉRATION

Vous le voyez d’emblée : le ton est laconique, caustique, sans pathos, sans mélo, sans larmes. Ce qui n’empêche pas l’émotion. Et c’est là que réside toute la force de ce recueil. 

Jean-Claude Vantroyen, LE SOIR

Ce sont des récits de vies empêchées, de tragédies, de secrets de famille, de peurs. […]. Non seulement il faut le lire mais il faut l’offrir encore et encore.

Josyane Savigneau, RCJ

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