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Groupes pop à mèches 1979-1984

Sous-titre
Néo-romantiques, modernes le sublime et le ridicule


Patrice BOLLONPréfacier

L'histoire est édifiante. Pour ces "groupes à mèches" néo-romantiques, modernes et futuristes, tout commence en 1979 à Londres, au début du thatchérisme, dasn un bar à vins miteux de Covent Garden. Tous les mardis et les jeudis soir se presse au Blitz une jeunesse surgrimée, surhabillée, comme née d'une génération spontanée, fan d'électro-pop et de R'n'B. Les Blitz Kids, dont font partie des personnalités comme John Galliano, seront les premiers d'une vague qui, jusque vers 1984, va dominer la musique pop anglaise. Chez Visage, Duran Duran, Spandau Ballet ou Adam & the Ants prévaut une philosophie de l'apparence pure, qui tient tout entière dans le refrain de "Heroes" de David Bowie, leur modèle : "Etre des héros juste pour un jour." Il fallait leur rendre justice car, dans leurs mélodies électroniques sucrées, creusées par une sourde mélancolie, s'exprime une volonté de vivre une existence «bigger than life» : la revendication éternelle de toutes les jeunesses du monde et l'essence même de la musique pop.

mars, 2015
14.00 x 19.00 cm
192 pages


ISBN : 978-2-330-04797-9
Prix indicatif : 16.90€



Où trouver ce livre ?

Il y aurait une encyclopédie à écrire sur les coiffures des groupes de rock. Pierre Robin s'est concentré sur les mèches des new romantics, cette jeunesse branchée londonienne qui passait ses soirées au Blitz, en célébrant l'instant présent. Le sous-titre, Le sublime et le ridicule, laisse rêveur.

Express Style

Un ouvrage destiné à des fans du new wave.

Tamara Bongard, La Liberté

Un livre de Pierre Robin, témoin assidu de l'époque, s'intéresse à Visage mais aussi à Duran Duran, Japan, The Associates et autres The Human League, autrement dit à ces artistes post-punk à vocation commerciale souvent méprisés par la critique mais pas moins intéressants pour autant. 

 

Le premier mérite de Groupes pop à mèches, coédité par un Bertrand Burgalat qui ne saurait être soupçonné de déviationnisme anti-rock, est d'évoquer une génération ayant grandi de l'autre côté de la Manche dans un double culte : celui de Bowie pour la propension à s'inventer des personnages plus glamour que la vraie vie, et celui de Kraftwerk pour les synthés comme instruments d'un autre futur.

Nicolas Plommée, Magic

Pierre Robin centre son essai sur les Groupes pop à mèches et la vague londonienne néoromantique des années 79-84 : la pop music "pièce le présent".

Christine Marcandier, Médiapart

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