Deux innocents

Alice Ferney réussit à emprisonner le lecteur dans les mêmes rets que ses personnages. Pieds et poings liés avec eux.

Ciselé au scalpel, avec des phrases qui claquent, ce récit interroge notamment sur les conséquences ravageuses du mensonge, de la jalousie, de la suspicion et de la rumeur. Du tout grand Alice Ferney. 

Un roman puissant. 

Avec Deux innocents, Alice Ferney nous parle de la méfiance, du soupçon, pouvant aller jusqu’à l’accusation. […]. Un texte qui soulève bien des questions notamment sur les rapports maître/élève et le rôle que peuvent jouer des mères trop possessives. 

Un grand roman absolument captivant. [...] Alice Ferney nous raconte cette histoire avec un immense talent. [...] Un roman palpitant. 

Alice Ferney est une exploratrice de l’intime. Elle examine les points de vue de chacun des protagonistes, déracine les ramifications, observe chaque facette, explore les zones d’ombres, et ne juge jamais. On assiste, impuissant et incrédule, à l’effondrement de Claire. Comment une personnalité vacille, le doute s’infiltre et ronge, l’isolement s’installe, et, pour finir, le silence qui recouvre tout. Au fur et à mesure que le regard des autres sur Claire change, son regard sur le monde change. […]. C’est toute l’intelligence et la finesse d’Alice Ferney d’avoir mis en scène une femme pour démontrer comment les machines lancées échappent parfois à leurs créateurs. 

Son roman place l'engagement et la sincérité humaine au cœur de son récit.

Ce roman psychologique bien mené, captivant, se déguste comme un film d’André Cayatte. On songe aux « Risques du métier » où l’instituteur Jacques Brel devait faire face à de mensongères accusations de pédophilie, à « Nous sommes tous des assassins » dont la scène finale s’achevait par un coup de téléphone laissant le lecteur libre d’imaginer la teneur de l’épilogue judiciaire. 

Avec son langage précis et sobre, elle crée des bouquets de réflexions sur ce que le soupçon et le manque de courage peuvent faire endurer à une femme remplie de tendresse.

Alice Ferney est une de nos grandes plumes contemporaines, qui invite à la subtilité et à la nuance, loin des procès binaires qu'imposent l'actualité. Elle ne craint pas de montrer qu'en matière de rivalités et de violence, les femmes n'ont rien à envier aux hommes, et chacun de ses romans nous apprend à prendre le temps de raccorder l'ambiguïté des situations, des sentiments et des personnes. [...] Son style, en revanche, est très personnel : Alice Ferney croise les consciences de ses personnages, à travers des phrases courtes et saisissantes, et lorsqu'elle use du discours direct, celui-ci n'est jamais signalé par les signes typographiques traditionnels mais emporté par un flux narratif étourdissant et haletant.

Alice Ferney signe un roman puissant, impossible à oublier.

Un livre vraiment haletant, qu’on ne lâche pas. Un livre poignant.

Depuis 30 ans et douze livres, Alice Ferney nous régale de sa prose poétique et de ses récits poignant.

C’est un livre qui questionne notre capacité à entendre et à prendre en compte la différence.

C’est une véritable réussite, c’est un très très beau roman que je vous recommande particulièrement.

Alice Ferney, romancière au talent indiscutable, met en scène la violence à l’école, le poids des préjugés, le regard que l’on porte sur la différence, et l’on souffre avec et pour ces deux innocents, broyés par une histoire qui les dépasse. Une grande réussite et un style ensorcelant pour dénoncer l'ère de la suspicion généralisée et un engrenage judiciaire.

Un roman magnifique. [...] 
Alice Ferney dissèque la mécanique du bouc émissaire avec maestria.

 Un roman à la prose envoûtante, et aux profondes résonances évangéliques.

Mené à un train d’enfer par une écriture alerte, précise et juste, ce « grand roman du déni de tendresse », comme le qualifie son éditeur, piège inéluctablement le lecteur, contraint d’abandonner toute autre activité jusqu’à la dernière ligne.

À partir de cette histoire vraie, la romancière démonte la machine infernale qui broie les cœurs et les esprits. Page après page, le piège se referme pour l’accusée des jours ordinaires. De tout, on se méfie, même de la générosité, et l’auteure restitue par touches les incompréhensions qui s’enchaînent inexorablement. II fallait la finesse d’Alice Ferney pour montrer l’incompréhension de la société contemporaine, prompte à condamner. Les boucs émissaires sont souvent les innocents d’hier, ceux qui ont naïvement tout donné.