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Consumés par le feu


Deux rencontres fortuites ébranlent durablement la vie d’Ismaël : Leo, son amour de jeunesse, retrouvée à la faveur d’une quête de boutons dans la mercerie du quartier, puis le concierge du collège où il a enseigné, qui l’embarque dans un ubuesque road trip. Voilà Ismaël compromis dans l’assassinat d’une octogénaire, impliqué dans une collision avec une portée de marcassins qui ne craint rien de moins que de finir en civet, soigné dans un hôpital fantôme par le docteur Jivago, séduit par Marlene Dietrich et analysé par Emma Bovary.
Dans cet univers où l’angoisse le dispute à l’absurde, l’Ismaël de Cabré ne chasse pas la baleine mais les rêves. Incessant jouet d’autrui et du hasard, l’homme se brûle les ailes à l’instar des phalènes, irrésistiblement attirées par la lumière meurtrière.

octobre, 2023
11.50 x 21.70 cm
160 pages

Edmond RAILLARD

ISBN : 978-2-330-18316-5
Prix indicatif : 19.80€



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Avec Consumés par le feu, où l’extravagance le dispute à l’absurde, son retour à une forme littéraire qu’il avait provisoirement délaissée, confirme son talent de romancier.

Marion Poirson-Dechonne, MARE NOSTRUM

Truffé de références littéraires à Melville, Madame Bovary et au Docteur Jivago, mais également au cinéma et surtout à Marlene Dietrich, ce road-trip tragi-comique qui met en parallèle vies de sanglier et de gibier de potence dans une langue assassine et drôle, mélange Pulp Fiction et Dikkenek, en version barcelonaise. Un roman court comme une chasse.

Bernard Roisin, FOCUS VIF

Après deux recueils de nouvelles, il revient au roman dans un genre totalement différent où l’humour se frotte à la noirceur et la désespérance. Sous une façade déjantée, c’est tout l’absurde de notre condition humaine liée au hasard qui est mis en lumière. Cabré installe ses personnages et les décors dans un joyeux désordre, mêlant une famille de sangliers et le héros malheureux dans une histoire abracadabrante, entre ville et forêt.

Chris Bourgue, , LA MARSEILLAISE

Avec ses vigoureux dialogues sans fin et sa logique narrative proprement déconstruite, cette aventure ubuesque remplit son pari. Et ajoute à l’absurde une touche de romantisme.

Marie Jouvin, LIRE MAGAZINE LITTÉRAIRE

Jaume Cabré livre ici un court roman aussi inventif que loufoque. Glissant d’une époque à l’autre et d’un personnage à l’autre, selon une sorte de morphing littéraire savamment maitrisé.

Ariane Singer, LE MONDE DES LIVRES

Un petit tour de force, une grande démonstration de brio romanesque, une belle réussite : tel est le dernier Jaume Cabré.

Et c’est le beau et riche paradoxe du livre : à force de nous couler entre les doigts, l’histoire d’Ismaël devient pleinement saisissable - dans toutes ses dimensions.
 

Damien Aubel, TRANSFUGE

II aime tant ses personnages qu’il ne peut pas s’empêcher de les accabler de malheurs, car c’est là, évidemment, que se révèle la beauté des âmes pures. [...] II suffit de se laisser porter : Cabré a la plume alerte, presque facétieuse [...]. Mais sous ce papillonnement d’expériences à l’ambiance proche d’un film de David Lynch se joue bien autre chose qu’un jeu romanesque. 

Agnès Mannooretonil, REVUE ÉTUDES

[...] un rêve d’écrivain transposé dans un texte qui infuse à la lecture et fournit une matière poétique en quelque sorte inépuisable. Car les échappées sont nombreuses, failles du réel où Jaume Cabré s’est engouffré avec un plaisir évident. Et partagé. 

Pierre Maury, LE SOIR

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