Tot Lohman a beau savoir tirer mieux que personne, c’est un jeune homme farouchement non violent. Mais lors d’un bal, brutalement agressé par le jeune Shorty Boyd, il est contraint de se défendre et tue son adversaire. Riches éleveurs, les Boyd sont nombreux, puissants. Le patriarche, assoiffé de vengeance, ne reconnaît pas la légitime défense et le clan se lance aux trousses du jeune homme. Traqué, sans personne vers qui se tourner, Lohman prend la fuite et tente de rejoindre le Nouveau-Mexique pour y retrouver son père. Dans ce long et douloureux périple, il doit affronter une nature hostile et des poursuivants impitoyables qui l’entraînent malgré lui dans un engrenage de violence qui risque de le broyer.
Avant d’être l’un des très grands westerns de Henry Hathaway, l’un des plus adultes des années 1950, «La Fureur des hommes» est un roman particulièrement original qui multiplie les points de vue et les narrateurs – journal intime, lettres –, ce qui nous vaut un récit âpre, dense et mémorable, “aussi sombre et dépouillé qu’une ballade” («Harper’s Magazine»).
novembre, 2020
11.50 x 21.70 cm
240 pages
ISBN : 978-2-330-13703-8
Prix indicatif : 22.00€
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(…) le western littéraire se distingue par sa variété de styles et de thèmes, par la qualité de ses portraits de personnages (dont d’inoubliables héroïnes) confrontés à la sauvagerie de la nature et des hommes.
Locke est l’un de ces écrivains méconnus qui ont alimenté les amateurs de « pulps » dans les années 1950. Il mérite d’être découvert, grâce à cette Fureur des hommes (…).
L'intérêt de ce western (…) est ailleurs, en grande partie dans sa forme, une écriture sobre, dépouillée, ponctuée de passages épistolaires qui enrichissent le récit et lui donnent un côté étonnamment moderne. Une vraie découverte (…).
Encore un excellent roman western dans la collection de Bertrand Tavernier, du trop peu connu Charles O. Locke.
C’est fantastique.
Resté pour ainsi dire unique dans la carrière besogneuse d’un auteur oublié jusque dans son propre pays, La Fureur des hommes n’était plus connu que par l’adaptation qu’en fit Henry Hathaway en 1958. Il n’en est que plus heureux de le voir réédité dans la collection « L’Ouest, le vrai » dirigée d’une main sûre par Bertrand Tavernier.
Comme chez Hemingway, la phrase est sèche, les situations moins explicitées qu’évoquées (…). La scène finale est digne de celle de Colorado Territory, de Raoul Walsh, solennelle et christique. La Fureur des hommes est un roman ressuscité, et qui, désormais, ne sera plus oublié.
Locke est l’un de ces écrivains méconnus qui ont alimenté les amateurs de « pulps » dans les années 1950. Il mérite d’être découvert, grâce à cette Fureur des hommes.
L'intérêt de ce western (…) est ailleurs, en grande partie dans sa forme, une écriture sobre, dépouillée, ponctuée de passages épistolaires qui enrichissent le récit et lui donnent un côté étonnamment moderne. Une vraie découverte.