Depuis de nombreuses années, des machines géantes se déploient dans les rues de certaines villes tels des spectacles grandioses. Mais au-delà de simples spectacles, ces créatures en mouvement, actionnées dans l'espace public, accompagnent les mutations urbaines en s’y installant durablement.
À travers quatre projets emblématiques de la compagnie La Machine implantés à Nantes, La Roche-sur-Yon, Toulouse et Calais, François Delaroziere donne à voir la façon dont s’enclenche, au contact de ce bestiaire mécanique, une dynamique vertueuse.
Après «La Machine spectacle», voici les «Machines de ville», celles qui s’intègrent au quotidien des populations, produisent du rêve, favorisent les échanges émotionnels et nous renvoient à notre propre humanité par leur simple présence dans la ville.
septembre, 2020
26.00 x 21.00 cm
208 pages
ISBN : 978-2-330-13643-7
Prix indicatif : 37.00€
Où trouver ce livre ?
François Delaroziere avec la complicité de Philippe Dossal, publie chez Actes Sud un ouvrage intitulé Machines de Ville. Il nous livre son regard sur la ville et ses mutations au sein desquelles il a installé des machines pérennes capables de transporter des personnes. Ces machines habitent des espaces préalablement délaissés dont elles facilitent la reconquête.
Depuis, Delarozière ne cesse de réenchanter, ici et là, des cités enivrées par ses « machines de ville ». C’est le titre du beau livre que sa compagnie, la Machine, coédite avec Actes Sud (l). (...) Le texte détaillé de ses aventures de rêveur définitif s’étoffe de données matérielles concrètes (combien ça coûte l’enchantement ? et quels rapports avec les édiles ?). De magnifiques dessins de son cru, dignes de Léonard de Vinci, anticipent à l’envi ses projets grandioses, sans que soient négligés ceux qui restent dans les cartons faute de financement. Dans un temps d’intense malaise dans la civilisation, un tel dispensateur d’utopie qui donne si fort à rêver a droit à notre gratitude, car la plupart de ses créations animalières gigantesques, on peut monter dessus, nombreux, ou encore les scruter d’en bas avec des yeux d’enfant.
C’est cela que raconte l’ouvrage Machines de ville, alliant le témoignage de François Delaroziere (recueilli par Philippe Dossal) et une iconographie rendant compte des multiples aspects de cet univers, depuis les dessins préparatoires (souvent magnifiques) jusqu’à l’installation pérenne. (…) Des machines à rêve créant un spectacle permanent dont chaque habitant peut être l’acteur.