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Et soudain le chasseur sortit du bois



Depuis Leningrad, Staline a commencé à faire le ménage dans les rangs du parti communiste et prépare l’arrivée de son régime totalitaire. Dans ce climat de tensions, l’enquêteur Zaïtsev doit résoudre une série de meurtres aux mises en scène quelque peu étranges… Entre complot politique, corruption et milieu de l’art, un thriller d’autant plus glaçant qu’il puise son efficacité dans les faits réels qui l’ont inspiré.

avril, 2023
14.50 x 24.00 cm
496 pages

Mireille BROUDEUR-KOGAN

ISBN : 978-2-330-16925-1
Prix indicatif : 24.50€



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Le décor, le quotidien, les personnages, l'atmosphère... sont autant de pièces d'une remarquable reconstitution historique des débuts de l'ère stalinienne où l'autrice nous entraîne avec d'autant plus de fascination que ce robuste polar est inspiré de faits réels et porté par une écriture au ton juste. Impossible de le lâcher.

Anne-Sophie Hache, LA VOIX DU NORD

Ioulia Iakovleva nous plonge dans un pays en proie à une peur collective. Le romantisme révolutionnaire a cédé la place à la réalité stalinienne. Les purges ne font que commencer. La délation, encouragée par une police avide de renseignements, est érigée en mode de vie. Au-delà de l’intrigue, Et soudain le chasseur sortit du bois est une description clinique d’une société totalitaire qui entend effacer toute individualité. Un thriller efficace.

Mohamed Berkani, FRANCE INFO CULTURE

Tout ce qui permet de comprendre la psyché du peuple russe est bon à prendre. En particulier, lorsque les explications s’inscrivent dans un contexte historique passé. Ce qui permet souvent d’expliquer le présent. Le polar frigorifique de la romancière et dramaturge Ioulia Iakovleva nous donne quelques solides pistes. Avec un certain brio. [...] Inspiré de faits réels, le thriller de Ioulia Iakovleva aurait presque un côté salvateur. Celui de nous rappeler que rien de bon ne sort d’un régime totalitaire. 

Karen Lajon, LE JDD

Avec [son enquêteur], on découvre le système de magasins approvisionnés pour que les puissants, et eux seuls, ne souffrent pas de pénurie. On observe avec effroi des gens disparaître du jour au lendemain, cette peur omniprésente du voisin, du collègue. On arpente, enfin, le musée de l’Ermitage, où les plus beaux tableaux de maîtres se sont évaporés. Le tout forme un roman fascinant sur l’émergence d’un monde totalitaire et de la corruption déjà à l’œuvre derrière les idéaux revendiqués.

Agnès Laurent, L'EXPRESS

Dans la Russie stalinienne du début des années 1930, tout se dérègle très vite. On ne sait plus qui espionne qui, qui travaille pour la police politique – le sinistre Guépéou – et surtout si le but poursuivi est la manifestation de la vérité, la recherche du coupable, d’un mobile ou bien le zèle mis à faire correspondre les résultats de l’enquête à une vérité édictée par la bureaucratie afin de développer un récit digne de son régime et aussi (surtout) utile à la préservation de ses intérêts individuels et collectifs.

Claude Moro, L'ANTICAPITALISTE

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