Aller au contenu principal

Où je suis



Effarement et exubérance, enracinement et étrangeté : dans ce nouveau roman, Jhumpa Lahiri pousse l’exploration des thèmes qui sont les siens à leur limite. La femme qui se tient au centre de l’histoire est professeur, elle a quarante ans et pas d’enfants. Elle oscille entre immobilité et mouvement, entre besoin d’appartenance et refus de nouer des liens. La ville italienne qu’elle habite, et qui l’enchante, est sa confidente : les trottoirs autour de chez elle, les parcs, les ponts, les piazzas, les rues, les boutiques, les cafés, la piscine dans laquelle elle se fond, la station de métro qui l’emmène toujours plus loin, et quelquefois chez sa mère, murée dans une solitude sans remède depuis la mort de son mari. Elle a des amies femmes, des amis hommes, et puis il y a « lui », une ombre qui la réconforte et la trouble tout à la fois. Mais en l’espace d’une année, au fil des saisons, une transformation se produit. Et un jour, à la plage, submergée et comblée par la chaleur vitale du soleil, la femme s’éveille et renaît.

Roman spectral et délicat, le premier de son auteur à avoir été écrit en italien, «Où je suis brûle» du désir de passer les frontières et de forger une nouvelle langue littéraire.

mars, 2021
12.50 x 19.50 cm
160 pages

Hélène FRAPPAT

ISBN : 978-2-330-14897-3
Prix indicatif : 17.80€



Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique

Je dois avouer que j’ai d’abord été assez jalouse de Jhumpa Lahiri. Un extrait de son roman a été publié dans le New Yorker. Jalousie. Cette auteure d’origine indienne écrit en anglais puis, après avoir déménagé en Italie, a décidé d’écrire en italien. Jalousie. Une semaine après, je recevais par la Poste la traduction en français du dernier roman de Jhumpa Lahiri et, en la lisant, toute ma jalousie a disparu. (....) La traduction sensuelle et sensible de ce roman par Hélène Frappat permet au lecteur de faire corps avec cette femme emprisonnée jusqu’au moment où, enfin, elle s’échappe. Et nous avec.

Colombe Schneck, MADAME FIGARO

Un assemblage de courts chapitres séquencés, modestes et simples, qui semble d’autant plus profond que, sans faire de manières, il confronte le lecteur à l’essentiel : ce qui fait que la vie nous est tantôt légère, tantôt pesante, triste et gaie à quelques secondes d’intervalle.

Emmanuelle Giuliani, LA CROIX

C’est dans la langue italienne que j’ai trouvé une joie inédite, une sorte de salut créatif.

Jhumpa Lahiri pour , ELLE

Une telle expérience est rarissime dans la littérature.

LE TEMPS

Du même auteur

Dans la même collection