1977. Californie du Nord. Rich est de ces bûcherons qui travaillent au sommet des arbres. C’est un métier dangereux, dont son père et son grand-père sont morts. Il veut une vie meilleure pour sa femme Colleen et son fils Chub. Pour cela, il a investi en secret toutes leurs économies dans un lot de séquoias pluricentenaires. Mais lorsque Colleen, qui veut avoir un deuxième enfant malgré de précédentes fausses couches, se met à dénoncer la compagnie d’abattage pour l’usage d’herbicides responsable selon elle de nombreuses malformations chez les enfants, le conflit s'invite au coeur de leur couple. Un premier roman âpre et dense.
janvier, 2023
14.50 x 24.00 cm
528 pages
ISBN : 978-2-330-17413-2
Prix indicatif : 24.50€
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C'est la grande réussite d'Ash Davidson, de faire planer une menace tout le long du récit sans que l'on devine d'où va venir le danger : de la fureur de la nature ou de la colère des hommes.
Les Derniers géants est un subtil dialogue entre les hommes et la nature, entre un mari et sa femme, aussi. Une magnifique histoire d'amour, avec ce qu'elle peut comporter de désir, de trahison et de possible rédemption.
Un vrai grand roman passionnant qui nous emporte.
Une fresque familiale tragique sur la problématique de l’environnement.
On a déjà vu des séquoias, chez Richard Powers ou Tracy Chevalier. « C’est un art, d’abattre un arbre de cette taille », explique Rich. Ash Davidson, passée par l’atelier d’écriture de l’université de l’Iowa, ne néglige aucune étape.
Dès les premières pages, l’odeur de la forêt californienne, des séquoias pluri centenaires, de la sciure et de la sueur des bûcherons, gagne le lecteur et lui monte à la tête – petit miracle d’une narration dense et descriptive, parfaitement maîtrisée. [...] Roman engagé, à forte résonance écologique, Les Derniers géants met en scène des clivages qui perdurent de nos jours en Amérique : une méfiance viscérale vis-à-vis de la ville, des intellectuels, du militantisme progressiste.
Pour son premier roman, l’Américaine Ash Davidson, originaire de cette région, signe une fresque rurale où tout sonne juste. [...] L’auteure confère épaisseur et nuance à tous ses personnages – jusqu’aux chiens ! –, et se garde de tout manichéisme dans le face-à-face entre exploitants forestiers et militants écologistes, rendant ainsi leurs dilemmes et leurs déchirements transposables à bien des endroits du monde d’aujourd’hui.