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Le Château de Barbe-Bleue

Sous-titre
Terra Alta III



À la gare routière de Gandesa, Melchor Marín attend, fébrile, que sa fille descende du car en provenance de l’aéroport de Barcelone. Hanté par la mort de sa femme, il a quitté la police pour animer la bibliothèque du village de Terra Alta, où il a refait sa vie, et le bonheur de Cosette est son seul cap ; mais elle ne fait pas partie des passagers. Ayant découvert que c’est l’inflexible sens de la justice de Melchor qui a causé la mort de sa mère et non, comme on le lui a toujours dit, un chauffard anonyme, la jeune fille, rongée par la colère, entend couper les ponts, du moins provisoirement, et prolonger son séjour aux Baléares. Le lourd silence qui s’installe entre eux ne tarde pas à réactiver les antennes de l’ancien policier. Sa fille est en
danger, il le pressent. Pour la sauver de ses prédateurs et d’elle-même, il faut investir l’antre du Château de Barbe-Bleue, l’exubérante villa qu’un multimillionnaire suédois a bâtie à Formentor pour régaler en “chair fraîche” la jet-set internationale et les notables de l’île. C’est là, dans une pièce mieux surveillée
qu’un réacteur à fusion nucléaire, que reposent toutes les preuves pour faire tomber le réseau.
Dans ce thriller révolté et nerveux qui campe une société convulsée par les abus de pouvoir, la lâcheté, et une violence indéfectible à l’encontre des femmes, Melchor et ses compagnons luttent, au péril de leur vie, pour un certain idéal de justice et de fraternité, seul antidote à l’iniquité du monde.

avril, 2023
14.50 x 24.00 cm
352 pages

Aleksandar GRUJICIC
Karine LOUESDON

ISBN : 978-2-330-17630-3
Prix indicatif : 23.00€



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Ainsi, dans ce dernier opus, Melchor Marín devient le héros d'un polar signé par un romancier totalement imaginaire. Et comme Jean Valjean, son modèle, il peut à son tour s'interroger : « Rester dans le paradis, et y devenir démon ! Rentrer dans l'enfer, et y devenir ange ! ». Au lecteur de trancher.

LE PROGRÈS

Dans le dernier volume de sa trilogie policière, le grand écrivain espagnol Javier Cercas aborde la violence contemporaine et loue le rôle toujours essentiel des romans. 
Toujours inspiré, le romancier espagnol navigue entre la modernité – liée à #MeToo et aux prédateurs sexuels – et de multiples références à la littérature classique – de Tourgueniev à Kipling en passant par Perrault. Le Château de Barbe-Bleue prend ici la forme d’une singulière forteresse numérique.

Marie Chaudey, LA VIE

Mené tambour battant, Le Château de Barbe-Bleue possède la même alliance de noirceur et de lumière qui irriguait les pages de Terra Alta et d’Indépendance. En utilisant à sa façon les codes du roman policier, Javier Cercas poursuit là de belle manière sa radiographie du monde moderne et de ses turpitudes. Un monde devant lequel certains ne baisseront heureusement jamais les bras.

Alexandre Fillon, LES ECHOS

Javier Cercas poursuit dans ce troisième opus de la série Terra Alta son exploration d’une certaine société espagnole gangrenée par la corruption, les abus de pouvoir et l’exploitation sexuelle des femmes. Dans ce thriller addictif, c’est sa propre fille, Cosette, que Melchor Marin doit tirer des griffes d’un millionnaire suédois.

L'ALSACE

Suspense assuré.

Héloïse Rocca, S MAGAZINE

La description du plan, rocambolesque, élaboré par Melchor et ses renforts pour aller récupérer les preuves des crimes de Mattson fait de ce roman un livre plaisant sur la solidarité qui unit des hommes déterminés à s’unir pour rétablir le bien. [...] Ici, pas de débat politique comme celui qui nourrissait le deuxième tome, Indépendance, mais une histoire qui explore la face sombre du pouvoir.

Ariane Singer, LE MONDE DES LIVRES

Une nouvelle fois, l’écriture nerveuse et survoltée de Javier Cercas mêle le réel et l'imaginaire en se confrontant aux pires horreurs de notre société gangrenée par les abus de pouvoir, la lâcheté et les violences faites aux femmes. Après avoir fustigé le terrorisme dans Terra Alta, la dégénérescence politique dans Indépendance, il s’attaque ici à la prédation sexuelle et à l’intolérable impunité des puissants. 

Gaston-Paul Effa, LA SEMAINE DE NANCY/METZ

On retrouve l’autodérision de l’auteur et sa colère dénonciatrice des violences faites aux femmes et de la corruption. Motif d’espoir pour les fans du personnage de Melchor, riche de ses blessures et de sa conscience torturée, ce supposé dernier opus ouvre la porte à une suite. 

François Montpezat, LES DERNIÈRES NOUVELLES D'ALSACE

Une fiction ? Certes mais qui, à l’instar des précédents livres de Cercas, se nourrit largement du réel. Comme pour nous le rappeler, Javier Cercas joue la carte d'un réalisme minutieux où chaque déplacement des personnages est précisément documenté. Et cette écriture nerveuse, serrée et rythmée culmine dans la scène finale dont on ressort le cœur battant. Pour nous réconforter, l’écrivain nous offre ensuite un magnifique poème de Rudyard Kipling. Comme son héros, Javier Cercas a le goût des beaux textes et n’hésite jamais à le partager.

Mireille Descombes, LE TEMPS

Avec ce troisième opus, Cercas persiste et signe dans le polar ! Comme un Jean-Patrick Manchette en France en son temps, il utilise les codes de ce genre littéraire pour fustiger une société malade. Il en décrit les rouages, déconstruit les mécanismes et développe une critique historique bien plus convaincante que n’importe quel essai. C’est également une façon de développer les thèmes qui traversent son œuvre : le mensonge, le mal, le passé refoulé, l’identité…

CULTURETOPS

Voilà un troisième volet qui clôt magistralement l’incursion de Javier Cercas dans le roman noir. On sera à peine surpris de tourner les pages avec frénésie dans cette affaire de prévarication au profit d’un magnat suédois ancré dans un système insulaire de viols, d’autant que l’auteur espagnol semble s’être mis au diapason du genre, en clarifiant le déroulé de son récit, en variant le rythme entre retours sur le passé, ou avancée dans la résolution de l’affaire. Il faudra s’y faire, quel que soit le genre Javier Cercas écrit tout simplement de bons romans. Chapeau l’artiste !

Eric Médous, BENZINE MAGAZINE

Dans ce troisième opus, Melchor, devenu bibliothécaire mais toujours flic dans l’âme, part à la recherche de sa fille, disparue lors de vacances à Majorque. Le propos – les violences faites aux femmes, les réseaux criminels façon Jeffrey Epstein – n’incite guère à la rigolade, mais Javier Cercas a trop de Métier, de panache et d’humour pour sombrer dans les affres du « roman à message ».

Alain Léauthier, MARIANNE

Dans Le Château de Barbe-Bleue, l’Espagnol poursuit un cycle entamé avec Terra Alta et Indépendance. Trois livres puissants, dans lesquels il se joue des codes du roman policier. Javier Cercas poursuit ainsi de belle manière sa radiographie du monde moderne et de ses turpitudes.

Alexandre Fillon, LES ECHOS WEEK-END

Javier Cercas dresse dans ce roman un réquisitoire contre l'impunité des puissants, les abus de pouvoir, la corruption du monde politique, policier et judiciaire qui sévit en Catalogne. II milite, comme dans les deux romans précédents, contre les violences faites aux femmes. 

Françoise Ramillon, LE JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE

Toujours féru de références littéraires, Javier Cercas explore cette fois Don Quichotte et le combat, qui semble vain, de Melchor contre les moulins personnifiés par Mattson. Un roman puissant, sur les relations compliquées entre père et fille, les secrets de famille et les choix que l’on fait dans l’urgence, pas toujours excellents mais jamais sans conséquence sur le futur. 

Michel Litout, L'INDÉPENDANT

Dernier volet en forme d’apothéose sous la plume de Javier Cercas qui met son personnage un peu cabossé en première ligne pour défendre une certaine idée de la justice face aux prédateurs en tous genres. Magnifique ! 

Sébastien Dubos, LA DÉPÊCHE DU MIDI

Avec ce dernier volet de la trilogie Terra Alta (Terra Alta en 2021 et Indépendance en 2022) Javier Cercas poursuit son portrait à l’encre de sang d’une société catalane encore plombée par le poids de son histoire. […]. Haletant ! 

Anne Lessard, LE TÉLÉGRAMME

Javier Cercas dénonce dans ce roman les abus de pouvoir, la lâcheté, la violence à l'encontre des femmes et l'impunité. 

ENTREPRISES MAGAZINE

Ici se clôt la trilogie comme elle a été ouverte : avec les femmes et la façon dont la société leur manque de respect. Par son histoire personnelle, Melchor est particulièrement sensible à leurs souffrances, bien sûr, et il lui est tout simplement impossible d’accepter que Barbe-Bleue s’en tire une fois encore. Reste à voir comment Cercas, chroniqueur malicieux, va bien pouvoir faire le récit des aventures de son héros !

Flore Delain, EN LISANT, EN ÉCRIVANT

Cercas n’a cessé de dénoncer. Quelques attardés persistent à considérer le polar comme une sous-littérature. II suffit de lire Cercas pour se convaincre de l’inverse, pour mesurer à quel point ce genre donne une incroyable liberté d’invention. Cercas a su en user. Et s’apprête à revenir au roman plus traditionnel.

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