Wynn et Jack, étudiants en pleine possession de leurs moyens, s’offrent enfin la virée en canoë de leurs rêves sur le mythique fleuve Maskwa, dans le Nord du Canada. Ils ont pour eux la connaissance intime de la nature, l’exper-tise des rapides et la confiance d’une amitié solide. Mais quand, à l’horizon, s’élève la menace d’un tout-puissant feu de forêt, le rêve commence à virer au cauchemar, qui transforme la balade contemplative en course contre la montre. Ils ignorent que ce n’est que le début de l’épreuve.
Parce que toujours ses histoires, profondément hu-maines, sont prétextes à s’immerger dans la beauté des paysages, et parce qu’il a lui-même descendu quelques-unes des rivières les plus dangereuses de la planète, Peter Heller dose et alterne admirablement les moments suspen-dus, l’émerveillement, la présence à l’instant, et le sur gis-sement de la peur, les accélérations cardiaques, la montée de l’adrénaline. Ses descriptions relèvent d’une osmose enchanteresse avec la nature ; ses rebondissements, d’une maîtrise quasi sadique de l’engrenage. Ce cocktail redou-tablement efficace – suspense et poésie – est sa marque de fabrique. La Rivière n’y déroge pas.
mai, 2021
11.50 x 21.70 cm
304 pages
ISBN : 978-2-330-15120-1
Prix indicatif : 23.00€
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Roman d’aventures, poème épique, hymne à l’amitié, La Rivière est tout cela et beaucoup plus : un bijou littéraire.
L’Américain Peter Heller nous offre une épopée haletante où se mêlent sublime, sadisme et ravissement.
Rythmé par le ballet hypnotique des pagaies et les remous traîtres des rapides aquatiques, ce western en eaux vives, très conradien, mène au bord du précipice. Une lecture addictive.
Osons les grands mots, on n’a pas si souvent l’occasion de leur faire prendre l’air : cette Rivière est un chef-d’œuvre, l’un des romans les plus spectaculaires qu’on ait lus ces derniers mois. À glisser impérativement dans vos bagages.
Roman d’initiation, texte au souffle épique, cette Rivière vous embarque sur ses flots tumultueux à peine l’œil posé sur ses premiers mots.
De somptueux tableaux de la nature et une mécanique de suspense digne d'un thriller. Spectaculaire et haletant.
Des descriptions splendides […], une virtuosité de l’écriture. Un des plus grands écrivains humanistes de notre temps.
L'écrivain joue avec les nerfs de son lecteur, autant qu'il l'émerveille avec les splendeurs de la nature et la poésie des moments suspendus.
Haletant, avec une très belle écriture poétique […]. C’est un beau portrait de la nature et de la nature humaine.
Somptueux.
Peter Heller nous plonge dans une nature magnifique et écrasante en alternant ivresse poétique et basculements terrifiants qui nous maintiennent dans une fièvre folle jusqu’à la dernière page.
Une très belle évocation aussi d'un Grand Nord canadien plus sauvage que jamais.
Un chef-d’œuvre.
Avec La Rivière, Peter Heller offre un exemple virtuose de « nature writing ». Et confirme qu’il est un écrivain de très haute volée (…). Impeccable mécanique dramaturgique, qui a la cohésion abstraite du classicisme, et son efficacité brutale, tant tout est distillé dans le paysage saturé d’angoisse. Mais surtout, restitution magistrale, avec les moyens de la littérature de « genre », de la grande loi de la nature, de cette pulsation cardiaque, fiévreuse, entre la vie et la mort, la survie et la destruction. Rien d’étonnant si certaines pages de Peter Heller ont la beauté souveraine, visionnaire, des mythes. Comme si La Rivière retrouvait la langue native de la nature – les légendes et les images qui disent la violence de ses paradoxes.
Peter Heller compose un roman furieux et pourtant nuancé. La Rivière est une œuvre poétique et bruissante, jusqu’au déchaînement - le récit se transforme alors en fiction métaphysique. Comme Jack et Wynn, le lecteur voudrait que le voyage ne s’achève jamais, pour sentir encore le curieux parfum du vent avant l’incendie, avant les cris des bêtes acculées au bord de la falaise...
Avec cette Rivière de tous les dangers, Peter Heller (déjà repéré pour son roman post-apocalyptique, La Constellation du chien) réussit à la fois un formidable roman d'aventures et de nature writing, un essoufflant thriller sur fond d'équipée sauvage, teinté d'une ambiance très Délivrance, et un conte poignant sur les hasards et les embûches de la vie, ainsi que sur les liens de l'amitié.
Ici, l’angoisse est sourde, et la nature environnante un personnage à part entière magnifiée par la prose de Heller (…) La Rivière se lit sans relâche : Heller est un maître naviguant avec virtuosité entre beauté et suspense omniprésents.
Peter Heller traduit les dangers et les frissons que seule la rivière peut procurer, en même temps qu'il écrit une amitié mise à l'épreuve par la nature. Un roman haletant jusqu'au dernier moment.
Peu à peu, et sans sacrifier à la cadence langoureuse du récit, Heller installe une inquiétude diffuse. L’expédition se mue en traque, la pérégrination en course contre la montre, et un suspense insidieux s’infiltre progressivement. La vision enchantée d’une rivière ensoleillée laisse place à un imaginaire obscur, où l’on retrouve les traces d'Edgar Poe et de Joseph Conrad, à mesure que les amis s’enfoncent au cœur des ténèbres.
Inexorable cours d’une histoire qui finira par se jeter dans la tragédie, La Rivière multiplie les méandres et n’a rien d’un long fleuve tranquille. L’auteur nous mène en bateau : sa pratique aguerrie du kayak emportant littéralement le lecteur à bord. Grâce entre autre à l’intrigue, sorte de thriller au grand air, mais aussi à un style qui met en exergue à la fois la beauté et la sauvagerie de la nature... humaine notamment.
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