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End Zone



À l’université de Logos, au Texas, d’immenses gaillards équipés d’épaulières rembourrées et de casques rutilants jouent au football américain avec passion. Au cours d’une saison sans précédent où ils enchaînent les victoires, leur running back, un garçon brillant du nom de Gary Harkness, développe peur et fascination pour le conflit nucléaire. Parmi les joueurs, les terminologies du football et de la guerre atomique deviennent interchangeables et leur sens se détériore au fil de l’année universitaire. De discussions de dortoir en balades méta--physiques dans le désert, cette comédie noire explore le rapport qu’entretiennent les hommes avec le conflit à travers des pages d’une beauté mémorable.

mars, 2023
11.50 x 21.70 cm
272 pages

Francis KERLINE

ISBN : 978-2-330-17742-3
Prix indicatif : 23.00€



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Ce livre existe également en version numérique

Enfin traduit, le deuxième roman de Don DeLillo met en scène un jeune footballeur fasciné par le nucléaire, que la lecture et la découverte des mots vont radicalement bouleverser.

Marie Fouquet, LH MAGAZINE

Don DeLillo établit entre son héros, les figures masculines qui l'entourent et les dirigeants de ce monde une troublante parenté. Sur un terrain de football comme à la guerre, le but reste le même, sous-entend l’auteur : la survie.

Laëtitia Favro, LIRE MAGAZINE LITTÉRAIRE

Comme souvent chez Don DeLillo, il s’agit de trouver les mots. « Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Qu’est-ce que vous fabriquez, bande de nuls ? Il s’appelle comment, ce jeu de merde auquel vous jouez, les gars ? ». Le narrateur joue aussi à des jeux de guerre mais un problème « est que tous les participants sont évidemment conscients qu’il ne s’agit pas d’une vraie guerre ». 

Mathieu Lindon, LIBÉRATION

De discussions de dortoir en balades métaphysiques dans le désert, ce roman à la fois drôle, sobre et lucide explore le football comme métaphore de la guerre.

BIBLIOTECA

Dans son deuxième roman (1972), DeLillo avait déjà sa prose électrique. Son énergie irradiait les phrases. […] Ouvrez donc End Zone. Don DeLillo a sifflé le début de la rencontre.

Eric Neuhoff, LE FIGARO LITTÉRAIRE

En publiant End Zone dans la foulée d’Americana, Houghton Mifflin avait vu juste. L’éditeur confirmait qu’il avait bien « senti quelque chose » sous la plume singulière du jeune Don. Un souffle puissant, prometteur, un ton incisif et décalé.

Florence Noiville, LE MONDE DES LIVRES

Sous ses airs de roman de jeunes, End Zone devient un récit dérangeant qui file une métaphore brutale : au football, comme à la guerre, il faut survivre, éviter les erreurs fatales, se battre, parfois jusqu’au bout...

Léonard Desbrières, LE PARISIEN

Qui osera encore dire que l’écrivain n’est pas devin ? Nous vivons 1984 avec tous les débiles mentaux qui réécrivent les romans du siècle passé sous prétexte qu’ils ne sont pas assez woke ; et voici que Don Delillo publie en 1972 cette End Zone qui semblerait plutôt avoir été inventée l’automne dernier tant l’actualité récente confirme les propos.

SALON LITTÉRAIRE

L’enchevêtrement des deux guerres fait de celle que le héros vit sur le terrain une métaphore de celle qu’il fantasme dans les livres. Une manière de questionner la fascination pour la violence et la catastrophe sur un mode tantôt noir, tantôt burlesque qui, dans End Zone comme dans la vie réelle, conserve sa part d’énigme.

Marianne Meunier, LA CROIX

Drôle et fascinant.
Dans la tradition des « college novels » américains, entre adhésion, révolte et humour, ce deuxième roman est plus qu’un texte prometteur. II entre de plain-pied dans la rêverie critique et métaphysique sur le pouvoir des mots dont l’auteur d’Outremonde fera l’axe majeur de son œuvre.

Alain Nicolas, L'HUMANITÉ

C’est un livre fascinant. Littérairement.
Ça dit quelque chose de la testostérone américaine.

Jean-Claude Raspiengeas, FRANCE INTER - Le masque et la plume

Il y a de très beaux passages.

Patricia Martin, FRANCE INTER - Le masque et la plume

Un roman de jeunesse surprenant et remarquable. 

Didier Jacob, L'OBS

DeLillo utilise, d’ailleurs, les méninges de son jeune athlète, membre de l’équipe universitaire, pour développer, comme il sait si bien le faire, via de nombreux dialogues et des monologues intérieurs, un fatras de questions philosophiques et métaphysiques : la beauté, le corps, la mort, le temps, l’univers, et notamment le développement technologique… […] L’écrivain avait déjà cerné le pouvoir des mots et de la communication pour cacher, dans le sport, le business ou la guerre, la défaite… Un texte aussi anxiogène que brillamment écrit.

Jacques Besnard, ARTS LIBRE (Belgique)

C’est aussi un roman passionnant sur le fait sportif, ses chaises musicales apocalyptiques où une bombe humaine en remplace une autre. 

Clément Deleschaud, GQ