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Le règne du vivant



Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l’admiration, un journaliste norvégien s’embarque sur l’«Arrowhead» avec une poignée de militants s’opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires – mais un redoutable sens de la communication – contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune.

Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s’empare d’un sujet aussi urgent qu’universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l’engagement. Alors que l’homme étend sur les océans son emprise prédatrice, «Le Règne du vivant» questionne le devenir de “cette Terre que nous empruntons à nos enfants” et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.

août, 2014
11.50 x 21.70 cm
208 pages


ISBN : 978-2-330-03595-2
Prix indicatif : 19.00€



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Ce livre existe également en version numérique

Tel un carnet de bord, l'ouvrage relate le récit d'un activiste et aborde la préoccupation écologique dans son ensemble, avec son lot d'enjeux politiques et économiques. Mais on retrouve dans ce beau roman la sensibilité  d'Alice Ferney, qui pose avec acuité la question du rôle et de la place de l'humain au sein du "règne du vivant".

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Un roman écolo signé Alice Ferney ? Etonnant ? Affirmatif !

Si Le règne du vivant se lit aussi comme un roman d'aventures (on pense forcément à Moby Dick), la voix d'Alice Ferney (dont le magnifique roman Dans la guerre, Actes Sud , interrogeait déjà notre rapport à l'animalité) y vibre de la colère des accusations et insurrections, et possède la force des plaidoyers, le lyrisme et la beauté des odes poétiques.

Emmanuelle Georg, Pages des Libraires

[...] Alice Ferney exprime avec vigueur et enthousiasme cette lutte farouche pour la survie des espèces et leur vulnérabilité. Il n'y a aucune candeur dans son récit mais  une violence désespérée et mille questions soulevées sur la force et la valeur de l'engagement. Refusant que cette voix se taise dans les tempêtes, elle en reprend le flambeau et offre, à travers son narrateur,un tombeau magnifique à ce héros acharné qui paya de sa vie un combat perdu d'avance contre les grands prédateurs industriels.

Christine Ferniot, Lire

Le règne du vivant est un roman engagé et indispensable qui à travers le récit d'un activiste écologique, célèbre la beauté du monde et de la planète. Cyniques s'abstenir.

Version fémina

A travers cette lutte sur les grands océans du globe, Alice Ferney pose les questions essentielles : quel usage faisons-nous du monde ? Comment agir pour que nos pratiques ne nient pas nos grands discours ? Pour que la mer ne soit pas l'égout des hommes ? Pour que le profit ne devienne pas plus sérieux que la vie, sous toutes ses formes ?

Pédagogique sans être rasant, incantatoire et magnifiquement servi par une langue lyrique qui décrit les beautés de la Création, le roman d'Alice Ferney est un plaidoyer éthique, qui se place résolument du côté de la défense des animaux, condition sine qua non de la survie des hommes au yeux de l'auteur. 

Celle qui n'est pas connue pour être une dangereuse gauchiste ni une radicale survoltée tient à bousculer son lecteur, en lui transmettant tout à la fois un sentiment d'urgence et de responsabilité.

Marie Chaudey, La Vie

Jamais moralisatrice , Alice Ferney fait règner le vivant dans chaque phrase, décrivant tour à tour la beauté des océans et la cruauté de ceux qui les pillent. (…) Plongée bouleversante dans le "désastre naturel" qui pousse à reconsidérer notre usage du monde.

Chloé Thibaud, Le Nouvel Observateur

On aime le ton et la force de ce "Moby Dick" inversé; le fond de ce roman qui nous alerte sur  l'état de cette planète "que nous empruntons à nos enfants"; les descriptions qui célèbrent la beauté du monde marin.

Madame Figaro

Reflexion sur l'engagement, sur la place de l'homme et sa resposabilité face à la nature, c'est un roman grave, qui ne laissera pas ses lecteurs insensibles.

Stéphanie Roch, Payot Nyon, L'Hebdo suisse

N’attendons plus pour l’écouter, donnons à ce livre toute l’importance qu’il mérite en le lisant, en le faisant connaître,  et si on est juré de l’un de ces prestigieux prix littéraires, en le couronnant… Pour une fois, la saison des prix serait vraiment utile !

Marie –Dominique Godfard, Blog Nouvel Obs