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Aral


Alexeï et Zena ont grandi à Nadezhda, au bord de la mer d’Aral asséchée. Autarcique, leur amour s’est affranchi de tous les obstacles : le lent évanouissement de leur mer, la mort qui coule dans l’eau polluée du village, la surdité d’Alexeï survenue à ses dix ans. Jeune musicien prodige, Alexeï continue à jouer du violoncelle et ouvre son espace intérieur à des perceptions nouvelles. Mais le silence s’installe entre les amants à mesure que le pays devient de sable. S’inspirant, dans ses compositions, de ses “trois fiancées” (la mer, la musique et Zena) dont les effacements successifs se conjuguent, il part à la recherche de la huitième note, celle qui contiendrait toutes les autres, et aboutirait à l’“éternelle présence”.

Récit de l’enfance sauvage, d’une vie en forme de mirage dans le silence hypnotique et les paysages austères du Kazakhstan, le roman de Cécile Ladjali oblige à scruter l’invisible, par un saisissant mélange de peur et de beauté.

janvier, 2012
11.50 x 21.70 cm
256 pages


ISBN : 978-2-330-00228-2
Prix indicatif : 19.20€



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L’écrivaine excelle à tisser les liens obscurs entre amour et création, création et folie, folie et destruction ; entre solitude et disparition du sens.

Aliette Armel, Le Magazine littéraire

Ecrivaine de tête et de cœur, Cécile Ladjali aime inscrire dans l’histoire des grandes passions intemporelles dont elle accompagne le romantisme de sa belle langue classique.

Véronique Rossignol, Livres Hebdo

Mêlant souvenirs et présent, Cécile Ladjali force les silences à parler Plus encore que l’horreur réelle, que l’amour impossible, Aral décrit magnifiquement la Musique. Bouleversant.

Choix des libraires, dans Lire

Le roman de Cécile Ladjali peut se lire aussi, non pas banalement comme le conflit entre l’art et le réel, mais comme la mise en histoire de leurs engendrements et de leurs brouilles. Le résultat est un roman très concret, très incarné, où la présence de la matière, de la sensualité, se conjugue avec une réflexion de haute volée sur les pouvoirs de l’art et de la littérature. Cécile Ladjali retrouve avec Aral une inspiration brûlante, servie par une prose qui retrouve les envolées de ses premiers textes.

Alain Nicolas, L’Humanité

Roman envoûtant près d'une mer disparue car asséchée.
Un récit mirage fascinant.

Isabelle Potel, Madame Figaro