Ce petit essai, publié dans The New Review en 1965, et en prépublication dans la Nouvelle Revue Française en 1996, est aujourd'hui recueilli dans la collection "un endroit où aller" car son contenu justifiait d'en trouver un où aller définitivement sous la forme d'un livre. On sait que Nina Berberova avait pour Nabokov une admiration sans équivoque. "Nabokov est le seul écrivain russe, émigré ou non, à appartenir à la fois à la Russie et au monde occidental dans son ensemble (...). Toute ma génération s'en est trouvée comme justifiée", écrivait-elle dans son autobiographie. Et aussi : "Depuis ces trente dernières années, on ne peut plus parler dans la littérature occidentale, du moins au niveau le plus élevé, de romans "français", "anglais" ou "américains". Les meilleures œuvres deviennent internationales." Mais partant de là dans une analyse clairvoyante de l'œuvre majeure de Nabokov - Lolita -, Nina Berberova pose aussi la question du lecteur et de la lecture. Que n'importe qui n'aille pas imaginer qu'on peut lire n'importe quoi n'importe comment... Ce livre apporte un éclairage intéressant sur la carrière académique dans laquelle Nina Berberova se lança, quelques années après son arrivée aux Etats-Unis.
novembre, 1996
10.00 x 19.00 cm
72 pages
ISBN : 978-2-7427-1015-7
Prix indicatif : 5.90€
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