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Montevideo



“Pendant des années, j’ai pratiqué une sorte de "saudade" secrète, une étrange nostalgie d’outre-mer, mélancolie d’un lieu que je n’avais pas connu, dont il ne m’était pas clair que je pourrais y faire un voyage un jour. Ce lieu, c’était Montevideo.”

Un narrateur en proie aux affres du doute, celui-là même qui aspirait à la gloire de l’écrivain chasseur de
lions, à la manière de Hemingway, dans Paris ne finit jamais, devient le jouet consentant d’une mutation
aussi personnelle que littéraire. De Cascais à Reykjavik et de Saint-Gall à Bogotá, il se prend à traquer
portes fantômes et chambres contiguës en interrogeant l’essence de l’écriture, dans le but insensé de percer le mystère de ces faits censément anodins qui soudain exposent toute l’ambiguïté du monde.
De divagation en digression, le lecteur est happé dans un vertigineux maelström, ébloui par la saga cité
du propos, la générosité de l’auteur envers ses pairs, la finesse de son humour et l’autodérision à toute épreuve de cet immense écrivain qui compose, livre après livre, la biographie de son style.

septembre, 2023
11.50 x 21.70 cm
272 pages

André GABASTOU

ISBN : 978-2-330-18172-7
Prix indicatif : 22.50€



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Un Vila-Matas du meilleur cru, un délicieux dédale érudit, une prodigieuse incantation littéraire : Montevideo est tout cela.

Damien Aubel, TRANSFUGE

Livre plein de portes, Montevideo n’est pas un roman à intrigue, mais c’est un roman à mystère. […]. Cocasse, féroce, un peu allumé, c’est une dérive urbaine à Paris, Bogota, Cascais, Barcelone et Montevideo, avec une étape à Bâle, pour saluer la tombe d’Erasme, resté depuis cinq siècles l’européen le plus moderne. Le facétieux Vila-Matas se permet tout, ou à peu près, dans ce livre. 

Sébastien Lapaque, LE FIGARO LITTÉRAIRE

Dans Montevideo comme dans l’ensemble de son œuvre, l’écrivain espagnol chante les vertiges de la littérature en plongeant ses personnages dans des labyrinthes narratifs joyeux et fantastiques.

D’un livre à l’autre Enrique Vila-Matas se consacre invariablement au même thème principal : la figure de l'écrivain écrivant et lisant, lisant et écrivant. Son nouveau roman, Montevideo, ne fait pas exception en mettant en scène un double romanesque dont la biographie ressemble à s’y méprendre à la sienne. Fidèle à sa méthode, il y célèbre la littérature à sa façon, joueuse et joyeuse, sans la sacraliser, la meilleure manière de l’aborder sérieusement étant de le faire sans trop de sérieux

Marco Dogliotti, LE TEMPS

Enrique Vila-Matas signe ici un délicat hommage à la narration à travers ce roman sur l’inachevé, sur l’incomplétude ; […].

L'œuvre de Vila-Matas ne saurait être composée de « livres pour écrivains » ; c’est une œuvre pour passionnés de littérature, qui capte les instants subtils où le réel se confond avec la fiction, où le monde s’efface et où l’écrivain hésite, parfois renonce, [...].

Eric Faye, BASTILLE MAGAZINE

Montevideo est un suggestif et trépidant road-trip littéraire dans lequel l’auteur nous emmène également à Cascais, à Reykjavik, à Bogota et bien entendu à Paris, ville de prédilection d’Enrique Vila-Matas.

Montevideo s’affirme ainsi comme une merveilleuse invitation à approcher la réalité qui nous entoure de façon différente… sans oublier les éléments de fiction qui l’habitent et lui donnent une rare intensité. Une invitation à explorer cet espace où la ligne de démarcation entre vie et littérature s’efface.

 

Elena Paz, QUE TAL PARIS ?

Un roman virtuose dans lequel la fiction a toujours un temps d'avance sur le réel.

Vertige d'une écriture plus baroque que jamais dont le secret n'aura été que d'arriver à faire respirer le vide dont chaque vie est faite. Magistral !

Olivier Rachet, ART PRESS

On pourra donc dire de Montevideo que c’est à la fois un exercice de style et un portrait de soi. Et que c’est un livre sérieux mais qui n’est pas sérieux.

Emmanuel Bouju, EN ATTENDANT NADEAU

Une trentaine de livres traduits, les uns plus surprenants que les autres, font d’Enrique Vila-Matas un écrivain insaisissable, plus enclin au pas de côté qu’à la ligne droite. L ’architecture de son œuvre, bourrée de références littéraires, est à la fois cohérente et évolutive. Chaque texte, souvent inclassable, ajoute une pièce à une grande maison pleine de courants d’air et de reflets trompeurs. Montevideo, qui vient de par aître en français, s’inscrit à la perfection dans cette perspective.

Pierre Maury, LE SOIR

Tout cela est improbable à souhait, ironique en diable, emberlificoté, ambigu à dessein, jusqu’à irriter. Partout, on récolte ces aphorismes sibyllins qui sont la marque de l’auteur ; ils brillent et ne résolvent rien, à l’image de l’excipit selon lequel « le grand mystère de l’univers était qu’il y eût un mystère de l’univers ». Nous voilà peu avancés mais, comme il l’écrivait dans un précédent livre, « ne rien comprendre est une porte qui s’ouvre ».

Bernard Quiriny, LIRE MAGAZINE LITTÉRAIRE

II faut oser Vila-Matas. Accepter de se perdre dans une œuvre labyrinthique où chaque phrase possède son lot de chausse-trappes.

Olivier Bousquet, VSD

Fasciné par ceux que l'écriture aimante et repousse, l'auteur de Montevideo propose un parcours ironique et généreux à travers les lieux et les héros d'une odyssée mystérieuse, la littérature.

Le charme de Montevideo est ce jeu de paradoxes et de questions, souriant et généreux, qui nous laisse une longue liste de livres à lire, de lieux à visiter, de personnes à regarder d’un autre oeil.

Alain Nicolas, L'HUMANITÉ

Enrique Vila-Matas a toujours fait de la littérature le personnage principal de ses livres. Ses narrateurs, qu’il est tentant de confondre avec l’auteur, se rendent sur les traces des écrivains aimés, à la recherche de citations, d’anecdotes vécues par d’autres, dans des lieux marquants de la vie littéraire et de la fiction.

Il fait de Montevideo le roman de ce déplacement imaginaire, mais qui pourrait avoir aussi quelque chose de bien réel tant la littérature vient souvent, aujourd’hui, des petits pays.

Tiphaine Samoyault, LE MONDE DES LIVRES

Lisez ce très beau livre sur le mystère que nous continuons à être, que la littérature continue à réfléchir.

LA VIDUITÉ

Et écrire, est-ce une réalité ou une fiction ? Et trouver la solution d’une énigme, fut-ce celle du « grand mystère de l’univers », avance-t-il à quoi que ce soit ? Montevideo, son nouveau roman, reprend ces questions présentes dans toute l’oeuvre d’Enrique Vila-Matas (…).

Mathieu Lindon, LIBÉRATION

Ayant refermé ce livre-porte, chacun, chacune, jugera si sa fin révèle ou cache encore sa clé. Reste un roman-valise fantastique, doublé d’un fantastique essai sur la lecture et l’écriture.

Jérôme Delclos, LE MATRICULE DES ANGES

Quiconque ouvre un livre d’Enrique Vila-Matas, auteur espagnol reconnu internationalement, sait qu’il s’embarque pour un voyage dont il ne connaît ni la destination, ni les méandres sinueux.

Julien Coquet, CULT-NEWS

Dans Montevideo, à travers une multitude de dialogues, de silhouettes, de figures de référence, le narrateur est tour à tour ou en même temps tous ses personnages, dans le tourbillon d’un récit où l’écriture maintient une forte tension dramatique vers la résolution d’énigmes.

Francine de Martinoir, LA CROIX

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