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Le Triomphe des imbéciles



Le président algérien a fait un cauchemar. L’ensemble des habitants est immédiatement convoqué pour que soient identifiés – et mis hors d’état de nuire – les premiers rôles de ce songe menaçant. Commence alors un jeu de massacre jubilatoire, qui fait la part belle aux personnages les plus burlesques d’un quartier historique de la capitale, déterminés à profiter de la bêtise ambiante pour s’adonner aux pires combines. Jusqu’à un revers magistral : une étrange épidémie touche le pays et tous, des plus puissants aux plus démunis, perdent leur capacité à lire et à écrire. Qui faudra-t-il hisser au pouvoir pour les gouverner ?
Inertie politique, réseaux sociaux aussi abrutissants que dangereux, organes étatiques gangrénés, corruption à tous les étages, population qui a perdu le sens de l’insoumission – l’auteur livre ici une radiographie saisissante, ravageuse, d’une société qui semble avoir basculé de l’autre côté du miroir, à l’image, peut-être, de notre monde tout entier.

avril, 2024
13.50 x 21.50 cm
304 pages

Lotfi NIA

ISBN : 978-2-330-18946-4
Prix indicatif : 23.00€



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Une satire hilarante de l'Algérie d’après le Hirak.

Richard Jacquemond, LE MONDE DES LIVRES

Entre satire politique, fable philosophique et comédie loufoque, Le Triomphe des imbéciles est un roman aussi inclassable que jubilatoire. Samir Kacimi y déploie une inventivité verbale et un humour ravageur qui n’appartiennent qu’à lui.

Jean-Jacques Bedu, MARE NOSTRUM

Onirique et subversif, il montre comment une démocratie sans réel homme d’État peut donner le pouvoir non à qui le peut, mais à qui le veut ou le vole. Une langue truculente et un sacré sens de l’absurde font notre plaisir de lecture.

Hubert Artus, LIRE MAGAZINE

Mettant au centre de son ouvrage les fulgurances subversives de l’humour populaire algérien, Samir Kacimi donne à lire un roman faisant écho à l’imaginaire d’Orwell et de Kafka, personnifiant et disséquant la maladie historique qui menace la santé politique de tout pays : la bêtise au service de la fabrication d’un périlleux ressentiment d’État.

Farid Lounis, MÉDIAPART/ ACTUALITTÉ

Avec une écriture à caractère subversif et exutoire, Samir Kacimi ne se contente pas de divertir. Il soulève des questions essentielles qui, bien que posées dans le cadre de la fiction, résonnent puissamment avec les défis auxquels tout un chacun est confronté aujourd’hui, en Algérie et ailleurs.

Nadia Aissaoui, L'ORIENT LITTÉRAIRE

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