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Le renard et le Dr Shimamura


Éminent professeur de neurologie à Kyoto, le Dr Shimamura revient en pensées sur certains épisodes de sa vie et en particulier sur cet été où, encore jeune médecin, il s’intéresse aux cas singuliers de femmes atteintes d’un mal fascinant et inexpliqué, bien qu’ancestral au Japon : la possession par le renard. Kiyo, une très belle jeune fille, présente des symptômes pour le moins surprenants. Un renard semble se lover en elle, glissant et se mouvant sous la peau…

Ébranlé par cette expérience, Shimamura part étudier à Paris auprès du célèbre Pr Charcot et des Dr Tourette, Babinski et Binet. De séances spectaculaires dans les amphithéâtres bondés de la Salpêtrière en analyses méticuleuses de graves crises d’« hystérie », Shimamura tente de connecter sa propre culture à celle de la médecine française.

Romancière de peu de mots, qui donne à voir le monde tel qu’il a pu être en se saisissant de personnages ayant existé, Christine Wunnicke continue d’explorer les frontières, parfois ténues, entre imaginaire et réalité. Elle nous fait ainsi pénétrer dans les arcanes de la culture nippone de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1920 en créant une atmosphère éthérée, comme autant de scènes d’estampes.

septembre, 2019
12.50 x 19.50 cm
176 pages

Stéphanie LUX

ISBN : 978-2-330-12219-5
Prix indicatif : 21.50€



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Ce livre existe également en version numérique

Après son roman Katie, Christine Wunnicke explore à nouveau les zones inavouables de la psyché et de la crédulité humaines.

Frédérique Fanchette, Libération

Avec finesse et ironie, Christine Wunnicke croque le portrait du docteur Shimamura qui se retrouve tiraillé entre l’approche japonaise et européenne de la médecine.

Mathilde Pires, Vocable

Christine Wunnicke plonge le lecteur dans un monde fascinant.

Virginie Neufville, Blog Fragment de lecture

Avec Le renard et le Dr Shimamura, Christine Wunnicke produit une très méthodique et très drôle narration en trompe-l’œil : une sorte d’horloge à remonter le temps détraquée, qui permet de revisiter un moment important de la culture germanophone et européenne – rien de moins que l’élaboration de la psychanalyse.

Claire Paulian, En attendant Nadeau

Christine Wunnicke dans son ouvrage ne se limite pas à l’évocation réussie des différentes approches culturelles des troubles de l’inconscient, elle propose également la résolution d’une énigme. [...] Une quête aboutie distillée tout au long d’un récit, subtil mélange entre biographie romancée et conte fantastique.

Catherine Arvel, Encres vagabondes

Le roman est drôle et détaché, nous faisant pénétrer dans les arcanes de la culture nippone de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Il nous convie aussi à méditer sur la manière dont on perçoit une société selon sa propre culture.

Camille Douzelet, Asiexpo

Une fois encore, la recette de Christine Wunnicke fait mouche : à partir de faits et de personnages réels exhumés de l’armoire poussiéreuse de l’Histoire, elle réussit à nous faire sourire par l’incongruité des situations qu’elle réussit avec talent à nous retranscrire de son humour malicieux. Qui sera l’objet de sa curiosité dans le prochain opus ? On l’attend avec impatience !!!

Christine Le Garrec, Blog A vos marques… Tapage !

Roman court mais riche que celui de Christine Wunnicke qui, avec grâce et fluidité, restitue un passé documenté en y inoculant des personnages et situations fictifs. Le tout avec une malice et un humour absurde, jouant des différences culturelles ou des incompréhensions linguistiques, en y ajoutant une réflexion sur l’opposition entre rationalisme scientifique et croyance populaire, entre imagination et réalité.

Bernard Roisin, Focus Vif (Belgique)

Un récit bref et bien rythmé qui mêle à plaisir réel et imaginaire, science et fantastique, avec un goût évident pour les notations ironiques.

René Fugler, Les Dernières Nouvelles d’Alsace

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