Sous-titre
Récit autobiographique
Andreas Altmann a passé son enfance à Altötting, un haut lieu de pèlerinage catholique en Bavière. Toutefois, dans le récit de sa vie, il n’est pas question de grâce ni de miracles, mais de violence et de terreur : un père psychiquement détruit par la Seconde Guerre mondiale frappe son ? ls jusqu’à lui faire perdre connaissance ; une mère trop faible pour protéger ses enfants sombre dans la dépression ; un ? ls bouc émissaire cherche des stratagèmes pour ne pas succomber. Une histoire (vraie) peuplée de prêtres fanatiques et pédophiles, d’anciens nazis sans remords, de femmes humiliées ou complices.
L’ironie et la colère sont les deux armes de cet écrivain allemand qui refuse le statut de victime et montre la voie de la reconquête d’une vie libre et digne.
mai, 2019
11.50 x 21.70 cm
336 pages
ISBN : 978-2-330-12138-9
Prix indicatif : 22.50€
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L'humour insensé, l'allégresse, la gouaille, la verve explosive de cette écriture galvanisent ce huis clos sinistre pour le transformer en une dénonciation viscérale de la violence, une quête lumineuse de vie. [...] Écrasant de beauté.
Un récit qui porte un titre pareil doit s’en montrer à la hauteur. Le Bavarois Andreas Altmann remplit le contrat. [...] Pourquoi, vous dites-vous peut-être, lire une autobiographie aussi sombre? Parce qu’elle ne l’est justement pas, qu’elle est vivante, pleine d’esprit et de pas de côté malgré les tortures infligées à son auteur dès ses premiers jours.
Un témoignage exceptionnel sur l’intensité des blessures causées par l'hypocrisie dans une société postdictatoriale.
C’est juste l’histoire d’un individu qui sauve sa vie. En reprenant ses propres termes, voilà exactement ce que l’on peut dire de ce récit fulgurant d’Andreas Altmann.
Un récit en forme de catharsis […]. Secouant. [...] Un livre très fort.
Trois cent vingt pages d’une colère irrépressible, d’une franchise totale, d’une violence parfois suffocante. Ce serait insupportable si ne s’y lisait aussi la force de vivre. Et une forme d’amour, envers et contre tout. Vraiment tout. [...] Ainsi ce livre de rage se referme-t-il sur la foi d’une absolution, le cri d’un amour impossible, le désespoir de n’avoir jamais été étreint.