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La Longue Marche


Un homme d’une trentaine d’années trouve la force de tout quitter pour fuir l’emprise économique et sociale d’Istanbul. Un matin il disparaît, entame une longue marche à travers la capitale, un périple au cours duquel il va apprendre à survivre dans le dénuement le plus extrême. Après de nombreuses aventures, au ?l de rencontres d’une grande richesse ou d’une absurde violence, il parvient à trouver la sortie de la ville, traverse le Bosphore et marche jusqu’à la montagne. Dans les paysages grandioses de l’Est de la Turquie, l’homme s’arrête, en?n seul. Sa lutte pour la liberté est terminée, il apprend le silence et l’autarcie, le rythme des saisons. Dans l’in?ni de ses pensées, il survit. Mais aux abords de son territoire il trouve une enfant blessée qui incarne la langue de sa propre histoire.

Ce roman propose un questionnement sur l’identité dans les sociétés urbaines contemporaines, sur les origines inconnues ou enfouies dans les replis du monde et de l’histoire. L’écriture, d’une remarquable e?cacité, place Ayhan Geçgin entre Patrick Modiano et Yannick Haenel.

novembre, 2019
11.50 x 21.70 cm
224 pages

Sylvain CAVAILLES

ISBN : 978-2-330-12843-2
Prix indicatif : 22.00€



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Ce livre existe également en version numérique

Une réflexion identitaire [...] menée par Ayhan Geçgin. L’auteur [...] y insuffle un mélange de philosophie et de poésie minimaliste.

Kerenn Elkaim, Livres Hebdo

Premier roman traduit en France d’Ayhan Geçgin, né à Istanbul en 1970, La Longue Marche est le récit puissamment incarné d’un exil volontaire. Il y a quelque chose de La Faim de Knut Hamsun dans ce périple initiatique au coeur duquel les allusions à des réalités politiques et historiques turques ont des échos universels. C’est aussi pour cela que le portrait
de cet homme qui s’éloigne, à bout de forces, mais ne cédant pas au renoncement, nous touche autant.

Christian Authier, Le Figaro Magazine

Le livre est […] de ceux qui frappent l’attention par une écriture visuelle très envoûtante et par l’audace de ses questionnements et prises de position.

Monique Verdussen, Arts Libre (La Libre Belgique)

Mais la richesse de ces pages tient également – (…) – à l'enracinement, discret mais puissant, de ce récit onirique dans la réalité de la Turquie d'aujourd'hui. La marche d'Erkan serait-elle un symbole ? Ayhan Geçgin dirait-il ainsi l'exil intérieur auquel est condamné celui qui en ces sombres temps veut échapper à la dictature d'Erdogan ? (…)

En cette Turquie de cauchemar, toute fuite, dès lors, est-elle devenue impossible ? 

Thierry Cécille, LE MATRICULE DES ANGES

Simple, philosophique, nourri de réflexions, La Longue Marche est un questionnement sur l’existence dans ces temps où les humains ont un penchant vers la solitude et la fuite du monde. Un beau roman initiatique qui pose les bonnes questions existentielles ! 

Tawfiq Belfadel, LA CAUSE LITTÉRAIRE

Il est une sorte de Henry David Thoreau devenu fou… Le lecteur du roman d’Ayhan Geçgin ne peut manquer de se demander quelle sera l’issue de cette quête qui confine à l’aberrant, tant sont grands le désespoir et le dénuement. (…) Le but possible de cette redoutable errance affleure quelquefois mais dans une certaine contradiction que ni le personnage ni le narrateur ne peuvent dépasser. 

Jean-Paul Champseix, EN ATTENDANT NADEAU / MEDIAPART

Étouffé par une immensité urbaine saturée, le héros se met en route pour échapper à un ordre social qui l’oppresse. Un geste qui dit le refus catégorique de céder à la résignation ambiante. (…) Une sorte de retour à l’état sauvage qui va lui permettre de se purifier et de ranimer en lui une humanité perdue. Ou comment renouer avec la liberté.

Marianne Meunier, LA CROIX

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