Dans le Sud de l’Inde au XIVe siècle, à la suite d’une bataille quelconque entre deux royaumes aujourd’hui oubliés, une fillette de neuf ans fait une rencontre divine qui va changer le cours de l’histoire. Après avoir assisté à la mort de sa mère, la petite Pampa Kampana, accablée de chagrin, devient le véhicule d’une déesse qui se met à parler par la bouche de l’orpheline. Lui accordant des pouvoirs qui dépassent l’entendement de Pampa Kampana, la déesse lui annonce qu’elle contribuera à l’essor d’une grande ville appelée Bisnaga – littéralement “cité de la victoire” –, la merveille du monde.
Au cours des deux cent cinquante années suivantes, la vie de Pampa Kampana se confond avec celle de Bisnaga, depuis sa création à partir d’un sac de graines magiques jusqu’à sa chute tragique de la manière la plus humaine qui soit : l’hubris de ceux qui détiennent le pouvoir. En donnant vie, par ses chuchotements, à Bisnaga et à ses habitants, Pampa Kampana tente de remplir la mission que la déesse lui a confiée : faire des femmes les égales des hommes dans un monde patriarcal. Mais toutes les histoires échappent à leur créateur, et Bisnaga ne fait pas exception. Tandis que les années passent, que les dirigeants vont et viennent, que des batailles sont gagnées et perdues, et que les allégeances changent, le tissu même de Bisnaga devient une tapisserie de plus en plus complexe, abritant en son cœur Pampa Kampana.
Brillamment présentée comme la traduction d’une épopée antique, cette saga au confluent de l’amour, de l’aventure et du mythe atteste du pouvoir infini des mots.
septembre, 2023
14.50 x 24.00 cm
336 pages
ISBN : 978-2-330-18122-2
Prix indicatif : 23.00€
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- Soirée littéraire "Le réalisme magique de Salman Rushdie, l'art du conteur et le travail du traducteur."
Rencontre avec Gérard Meudal, traducteur de Salman Rushdie le vendredi 29 septembre 2023 à 19h à 20h30, à la Bibliothèque Benoîte Groult.
Salman Rushdie : la victoire par les mots. C’est assurément le livre le plus flamboyant de la rentrée !
Salman Rushdie est un génie, un romancier extraordinaire, un très grand écrivain.
C’est un grand roman, la meilleure réponse de Salman Rushdie à ses ennemis.
Salman Rushdie est un conteur formidable à l’imagination débordante et festive.
C’est une fable envoûtante se déroulant en Inde, au XIVe siècle, sur une ville construite par une déesse qui connaîtra la prospérité, puis le déclin.
Un livre exigeant et érudit.
Retour aux sources pour Salman Rushdie avec cette foisonnante épopée, de l’étoffe dont les mythes sont faits, traversée par le pouvoir des mots et de l’imagination.
La publication de La Cité de la victoire de Salman Rushdie montre que raconter des histoires peut triompher de la mort.
Une fable philosophique et politique.
Salman Rushdie réussit le pari de composer une incroyable fable humaniste et féministe.
La Cité de la victoire, vaste saga qui nous arrive aujourd’hui, dans une traduction brillante de Gérard Meudal, ravira les amateurs de merveilleux, de graines magiques et de champs de bataille, de guerrières et de montagnes d’or, d’oracles, de prédestinations et de grandes missions divines.
Un an après l'attaque terroriste dont il fut victime, Salman Rushdie sera la vedette de la rentrée avec La Cité de la victoire, saga aux confluents de l'aventure, du mythe et de l’amour.
Menées tambour battant, les histoires que nous rapporte Salman Rushdie, dans la veine de Cent ans de solitude, ne connaissent aucun répit. Mieux : aucun accroc ou défaut, y compris quand il prend du recul pour commenter tel ou tel épisode de cette folle épopée. Feu d’artifice épique.
Un roman à la gloire des mots et de la littérature !
Lire Rushdie, c’est le soutenir.
Religion, féminisme, Amérique, Poutine, littérature et cancel culture... Trente-quatre ans après la fatwa et un an après sa violente agression au couteau, l’auteur des Versets sataniques publie un formidable nouveau roman, La Cité de la victoire, et se confie au Point. Leçons de vie.
Cent quarante-cinq romans traduits vont sortir, dont l’événement de la rentrée, La Cité de la victoire de Salman Rushdie.
Salman Rushdie déploie à nouveau son art du conte inspiré des grandes épopées hindoues, égrenant saillies post-modernes et idées ultra contemporaines.
Mais le roman le plus attendu, tous genres confondus, reste probablement La Cité de la victoire de Salman Rushdie, qu’il avait écrit avant l’attaque terroriste dont il a été la victime voici un an et qui est déjà présenté comme une réjouis sante épopée antique.
Salman Rushdie est un écrivain courageux, le plus courageux que je connaisse, mais pas pour les raisons que l’on imagine, comme le fait de résister à la persécution ou de braver le totalitarisme fondamentaliste. Au contraire : le courage qu’a eu Rushdie, c’est celui de choisir de vivre en écrivain, et non en symbole.
Si Rushdie est pessimiste quant au devenir des utopies, son talent de conteur fait primer l'évolution de personnages attachants sur le propos purement politique. Reste que l'on goûte l'ironie du romancier lorsqu'il s'agit de brocarder le colonialisme ou des institutions théocratiques qui rappellent beaucoup le monde d'aujourd'hui.
Pampa Kampana, enfant, voit mourir sa mère, est choisie par la Déesse qui la dote de pouvoirs magiques, puis, adulte, crée ex nihilo une cité où les femmes seraient les égales des hommes. Rushdie prend un grand plaisir à jouer le jeu du manuscrit retrouvé avec cette « traduction » d’une ancienne épopée indienne.
Nouvelle illustration de son talent de conteur, La Cité de la victoire renoue avec l’invention de « Shalimar le clown » dans un style à l’imagination baroque. Une fois de plus, contre vents et marées, Rushdie fait front.