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Derrière la clôture verte

Sous-titre
Survivre à Treblinka


En octobre 1942, Richard Glazar est déporté du ghetto de Theresienstadt au camp de Treblinka, le plus “perfectionné” des centres de mise à mort de l’"Aktion Reinhardt" – au moins 900 000 Juifs y ont été assassinés entre l’été 1942 et l’été 1943. “Extrait du lot” à son arrivée, Richard Glazar rejoint le petit millier d’esclaves travailleurs contraints de servir les maîtres bourreaux dans leur entreprise de mort : une équipe de détenus chargée de trier les effets personnels récoltés dans chaque nouveau convoi. L’usine tourne sans interruption, alimentant par le pillage systématique la machine de guerre du IIIe Reich, mais aussi le confort personnel des SS.
C’est avec un sens du détail et parfois une distance ironique hors du commun que Richard Glazar relate la vie quotidienne du camp : le chaos et la terreur, le dépouillement des condamnés et leur extermination, les trafics en tous genres, la fièvre typhoïde qui assaille le camp, mais aussi la solidarité entre les
survivants. À l’été 1943, cette solidarité débouchera sur une insurrection au cours de laquelle quelque sept cents détenus parviendront à s’enfuir. L’immense majorité d’entre eux ne survivra pas à la guerre.
À la fois poignant et d’une dignité sans faille, "Derrière la clôture verte" demeurera l’un des témoignages les plus puissants sur le quotidien et l’horreur des camps de la mort.

septembre, 2023
13.50 x 21.50 cm
320 pages

Olivier MANNONI
Valéry PRATT

ISBN : 978-2-330-17314-2
Prix indicatif : 23.50€



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À côté de la violence absolue des bourreaux, il y a les minuscules actes de résistance des victimes. Glazar décrit avec distance, ironie, lucidité probablement.

Natalie Levisalles, LIBÉRATION

Derrière la clôture verte se range parmi les grands textes sur la Shoah. Sa portée testimoniale, indissociable de sa valeur littéraire, met en lumière des faits là où l’imagination craindrait de se les représenter.

Philippe Mesnard, AOC

Un témoignage irréfutable. D’un ton détaché, en apparence distant, qui fait de son récit un grand texte littéraire, Richard Glazar décrit la sinistre besogne qui le fait échapper provisoirement à la « solution finale » : conduire à la chambre à gaz les vivants, tirer des wagons à bestiaux les morts du voyage, aider au tri de leurs objets personnels, s’occuper des cadavres.

Francine de Martinoir, LA CROIX

Ce texte se range à l’évidence parmi les livres majeurs sur la Shoah, aux côtés de ceux d’Imre Kertész ou de Primo Levi.

Florent Georgesco, LE MONDE DES LIVRES

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